Les récents Etats généraux de la justice en République Démocratique du Congo ont offert une tribune privilégiée pour engager un dialogue constructif et analyser en profondeur les défis auxquels est confronté le système judiciaire. Ces assises ont été marquées par un discours empreint de volonté de changement et de réformes courageuses, porté par le ministre d’Etat à la Justice, Constat Mutamba.
Au cœur de cet événement, l’accent a été mis sur la nécessité de dépassionner le débat et d’adopter une approche participative pour identifier les obstacles entravant l’efficacité et l’impartialité de la justice. Les différents acteurs impliqués, qu’il s’agisse des magistrats, des avocats, des justiciables ou des auxiliaires de justice, ont été appelés à contribuer à une réflexion commune visant à améliorer l’administration de la justice en RDC.
Le bâtonnier national Michel Shebele a également plaidé en faveur de réformes profondes et d’une volonté ferme pour garantir l’exécution des résolutions prises lors des précédents Etats généraux de la justice. Il est essentiel que ces recommandations ne restent pas lettre morte, mais se traduisent par des actions concrètes et durables pour renforcer la crédibilité et l’accessibilité du système judiciaire.
De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature a souligné l’importance d’un débat franc et respectueux, dans le but de favoriser la confiance du public envers une justice impartiale et accessible. Les participants ont été encouragés à évaluer le degré d’exécution des résolutions antérieures et à proposer des solutions innovantes pour remédier aux dysfonctionnements observés au sein de l’appareil judiciaire.
En conclusion, ces Etats généraux de la justice en RDC ont constitué une opportunité précieuse pour susciter une véritable réflexion collective et poser les bases d’une réforme en profondeur du système judiciaire. La quête d’une justice équitable, transparente et efficace nécessite l’engagement de tous les acteurs concernés afin de répondre aux attentes légitimes de la population et de consolider l’Etat de droit dans le pays.