Dans l’arène politique mouvementée de la République Démocratique du Congo, une figure émerge en la personne de Godé Mpoy, député national, qui a récemment captivé l’attention lors du débat général sur le projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Son discours franc et direct a mis en lumière les défis que le gouvernement doit relever pour répondre aux revendications légitimes des différentes catégories sociales qui souffrent de conditions salariales précaires.
Lors de son intervention percutante, Godé Mpoy a instamment appelé la première ministre Judith Suminwa à présenter les stratégies concrètes mises en place pour réaliser les objectifs ambitieux du projet de loi de finances. Il a souligné l’importance cruciale de la mobilisation des recettes pour honorer les engagements financiers et éviter les tensions sociales grandissantes dans le pays. Avec une lucidité rare, il a mis en garde contre les risques de troubles sociaux découlant d’une mauvaise gestion des questions monétaires, mettant en avant les leçons tirées de situations similaires à l’échelle internationale.
En tant que professeur d’université lui-même, Godé Mpoy a plaidé avec force en faveur de l’amélioration des conditions salariales des enseignants universitaires, soulignant l’injustice de leur exclusion des récentes augmentations salariales accordées à d’autres fonctionnaires. Il a souligné le rôle crucial de l’éducation dans la construction d’une nation solide, citant Nelson Mandela pour appuyer son argumentation. Sa passion et son engagement envers cette cause en disent long sur sa détermination à défendre les droits des travailleurs de l’éducation.
Le débat houleux qui a suivi cette intervention au sein de l’Assemblée nationale témoigne de l’importance des enjeux financiers pour l’avenir du pays. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2025, déclaré recevable, a été renvoyé à la commission ECOFIN pour un examen approfondi, marquant une étape cruciale dans le processus législatif.
En somme, l’intervention de Godé Mpoy soulève des questions essentielles sur la gestion des finances publiques et l’importance de répondre aux besoins des différentes catégories sociales, en particulier des enseignants universitaires. Son plaidoyer passionné pour une meilleure rémunération et des conditions de travail dignes pour cette profession témoigne de son engagement envers une société plus juste et équitable. Son discours résonne comme un appel à l’action pour un changement positif et durable au sein de la République Démocratique du Congo.