Les mines de cuivre de la Zambie ont à nouveau été le théâtre d’une tragédie, avec la perte de huit mineurs dans un effondrement de terrain survenu dans une mine à ciel ouvert à Chingola. Les autorités ont confirmé que ces mineurs étaient des travailleurs informels, intrépides chercheurs de cuivre, dont six venaient de la même famille. Cette série de décès tragiques met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les mineurs informels dans une nation riche en cuivre comme la Zambie.
Ce triste événement n’est malheureusement pas isolé. Récemment, dix mineurs informels ont perdu la vie dans un effondrement à Mumbwa, et neuf autres sont décédés dans une carrière près de la capitale, Lusaka, en août dernier. Ces accidents récurrents soulignent un problème majeur de sécurité dans le secteur minier zambien. Même en décembre de l’année précédente, plus de trente mineurs ont perdu la vie dans un autre effondrement à Chingola.
Le président zambien, Hakainde Hichilema, a récemment exprimé son indignation face à cette série de tragédies évitables. Il a souligné à juste titre que le nombre de décès parmi les mineurs était inacceptable et a appelé à des mesures sérieuses pour améliorer les conditions de sécurité dans les mines du pays.
Ces incidents mettent en lumière la nécessité d’une réglementation plus stricte et de meilleures pratiques de sécurité dans le secteur minier en Zambie. Les travailleurs informels risquent leur vie pour subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille, et il est impératif que des mesures soient prises pour protéger leur sécurité et leur bien-être.
En conclusion, ces récentes tragédies dans les mines de cuivre zambiennes soulignent l’urgence de réformes et de mesures concrètes pour assurer la sécurité des travailleurs dans le secteur minier. Il est crucial que les autorités prennent des mesures immédiates pour prévenir de futures pertes inutiles de vies humaines et pour garantir des conditions de travail sûres et dignes pour tous ceux qui contribuent à l’industrie minière de la Zambie.