Multiplication des barrières non tarifaires entravant l’intégration économique en Afrique

**Résumé de l
**Multiplication des barrières non tarifaires dans le transport transfrontalier en Afrique : Un frein à l’intégration économique**

L’intégration économique de l’Afrique est entravée par la prolifération des barrières non tarifaires qui entravent le développement du transport transfrontalier, selon des experts du secteur. Cette problématique freine non seulement le commerce entre les pays africains, mais également la circulation des marchandises essentielles pour l’économie régionale.

Au cœur de ce constat, on retrouve le directeur général de l’Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem), William Kazumba Mayombo, qui souligne que ces obstacles découlent de plusieurs facteurs tels que des infrastructures inadéquates et une réglementation complexe. Pour contrer cette tendance néfaste, une coopération étroite avec les partenaires régionaux et internationaux apparaît comme une solution nécessaire.

L’avènement de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) offre des perspectives prometteuses pour renforcer les échanges et stimuler l’intégration économique sur le continent. Dans cette optique, l’Ogefrem s’engage à développer des infrastructures adaptées pour faciliter le transport transfrontalier, en collaboration avec des organisations régionales telles que le COMESA, la SADC, la CEEAC, et l’Union Africaine.

Parmi les initiatives phares de l’Ogefrem pour favoriser la fluidité du transport transfrontalier figurent la construction de ports secs stratégiques, tels que Kasumbalesa, Kasindi, Kamanyola, Lukolela, Zong, Kalemie, et Kalambambuji. Ces projets s’inscrivent dans une démarche visant à optimiser les infrastructures de transit pour soutenir le commerce extérieur et renforcer les échanges commerciaux de la RDC avec ses pays voisins.

La redynamisation des activités de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) apparaît comme un enjeu majeur pour favoriser la coopération et le développement économique en Afrique. La présidente de l’UCCA, Ndeye Rokhaya Thiam, plaide pour une mobilisation accrue des ressources financières afin de renforcer l’union et d’améliorer la gestion des flux de marchandises à l’échelle continentale.

En conclusion, pour surmonter les obstacles auxquels est confronté le transport transfrontalier en Afrique, il est impératif de renforcer la collaboration régionale, de promouvoir des infrastructures logistiques efficaces, et d’œuvrer pour une intégration économique plus étroite entre les pays du continent. Seule une approche concertée et visionnaire permettra de libérer tout le potentiel économique de l’Afrique et d’instaurer une prospérité partagée à l’échelle du continent.