**Fatshimetrie : Enquête sur la transparence financière en RDC**
Au cœur de la gestion publique en République Démocratique du Congo (RDC), la question de la transparence financière a toujours été un enjeu majeur. L’établissement des responsabilités quant aux irrégularités constatées lors de la reddition des comptes pour l’exercice 2023 a mis en lumière les défis auxquels les autorités congolaises sont confrontées pour garantir une gestion rigoureuse des fonds publics.
La mise en place d’une Commission chargée d’identifier les responsabilités individuelles des membres du Gouvernement fait écho à un désir profond de redevabilité et de bonne gouvernance. Les « dépassements budgétaires incroyables » constatés ont mis en évidence la nécessité d’une enquête approfondie pour déterminer les causes de ces dysfonctionnements financiers et prendre des mesures préventives adéquates.
Dans cette démarche, l’Assemblée nationale se positionne en garante de la transparence et de la responsabilité des acteurs publics. Il est essentiel de remettre en question non seulement les Ministres des Finances et du Budget, mais aussi tout individu impliqué dans la gestion des fonds publics. La reddition des comptes ne doit pas être qu’une formalité administrative, mais un véritable exercice de responsabilisation et de reddition de comptes.
Le discours de Vital Kamerhe souligne la volonté politique de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions et de lutter contre l’impunité en matière de gestion des ressources publiques. En effet, chaque personne investie d’une responsabilité publique doit répondre de ses actes et être soumise à un examen minutieux de sa gestion financière.
Pour prévenir de futurs incidents de ce genre, l’Assemblée nationale envisage des mesures proactives à travers le projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Il s’agit non seulement de corriger les erreurs passées, mais surtout de mettre en place des dispositifs de contrôle et de suivi plus efficaces pour garantir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques.
En conclusion, l’enquête sur la transparence financière en RDC, initiée par l’Assemblée nationale, est une étape cruciale dans la consolidation de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Elle témoigne de la volonté des autorités congolaises d’assainir la gestion publique et de restaurer la confiance des citoyens. Il est essentiel que cette démarche soit suivie d’actions concrètes et de réformes structurelles visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gestion des finances publiques.