La lutte contre les violences faites aux filles en RDC : une avancée cruciale vers l’égalité et la justice

La première Conférence nationale pour l
Fatshimetrie, 26 octobre 2024 – La lutte contre les violences faites aux filles occupe désormais une place prépondérante dans le paysage congolais, avec la récente tenue de la première Conférence nationale pour l’élimination de la violence sur les enfants à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Les recommandations issues de cet événement marquent un tournant essentiel dans la prise de conscience collective vis-à-vis de ce fléau qui entrave le développement et le bien-être des jeunes filles congolaises.

L’importance de renforcer les activités de sensibilisation permanente a été soulignée, notamment à travers des campagnes régulières dans les écoles. Merveille Loola, Ambassadrice de la Jeune fille à l’Unicef/Kasaï central, a insisté sur la nécessité de créer des supports de sensibilisation adaptés à chaque tranche d’âge, ouvrant ainsi la voie à une sensibilisation efficace et ciblée.

La promotion de la masculinité positive a également été mise en avant par Clément Dinda du Réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre en RDC (RHEEG-RDC), soulignant l’importance de modèles masculins inspirants et l’intégration de la question du genre dans les programmes scolaires dès le plus jeune âge.

Cette première Conférence nationale, placée sous l’égide de la Première ministre, a marqué une étape cruciale dans la lutte contre les violences envers les enfants en RDC. Rassemblant huit Ministères clés, ainsi que des acteurs de la coopération internationale, du secteur privé et de la société civile, elle incarne une avancée significative vers l’éradication de ces violences insupportables qui limitent le potentiel des jeunes congolaises.

Ramatou Toure, chef de la section « Protection de l’enfance à l’Unicef/RDC », a exprimé le souhait d’une société inclusive et égalitaire, où les filles peuvent réaliser pleinement leur potentiel et briser les barrières qui freinent leur ascension sociale. Son discours met en lumière l’espoir d’un Congo prospère, où les jeunes filles ont accès à toutes les opportunités, sans distinction de genre.

En conclusion, cette conférence historique représente un pas essentiel vers un avenir plus juste et égalitaire pour la jeunesse congolaise. En intégrant activement les voix des enfants et des jeunes filles dans l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre les violences, elle ouvre la voie à une société plus respectueuse des droits de l’enfant et plus attentive à l’égalité des genres.

Fatshimetrie, en tant que témoin de ce moment clé, se doit de relayer cette avancée majeure et d’encourager la poursuite des actions visant à garantir un avenir meilleur pour toutes les jeunes filles en République démocratique du Congo.