Fatshimetrie a récemment couvert un événement majeur en Ituri : le lancement par la Cour pénale internationale (CPI) d’une campagne d’information sur les réparations des victimes dans l’affaire Bosco Ntaganda. Cette initiative vise à informer les personnes éligibles aux réparations des droits dont elles disposent dans le cadre de cette affaire.
La responsable de l’information publique de la CPI, Margot Telesco, a souligné l’importance de sensibiliser la population, en particulier les victimes, sur leur droit à recevoir des réparations. Cette campagne s’efforce d’expliquer les critères d’éligibilité, le processus d’identification et de demande de réparations aux victimes concernées.
Pour atteindre un plus large public, la CPI s’appuie sur la collaboration des médias locaux, dont une vingtaine de journalistes ont été impliqués dans cette démarche. Les journalistes de l’Ituri jouent un rôle essentiel dans la diffusion des informations relatives aux réparations, permettant ainsi d’atteindre un maximum de personnes pouvant prétendre à ces compensations.
La responsabilité de Bosco Ntaganda a été évaluée à 31 millions de dollars américains par la Chambre de première instance II, montant destiné à réparer les préjudices causés lors des conflits interethniques de 2002-2003 en Ituri. Un fonds au profit des victimes a été mobilisé dans le but de compenser les souffrances endurées durant cette sombre période de l’histoire.
Cette démarche de la CPI en faveur des victimes souligne l’importance de la justice et de la réparation des préjudices causés par les atrocités commises lors de conflits armés. Elle témoigne de l’engagement de la communauté internationale à lutter contre l’impunité et à garantir que les victimes obtiennent une forme de réparation pour les souffrances endurées.