Dans la région agitée du Nord-Kivu, plus précisément dans le territoire de Maisisi, la population vit dans une situation de grande précarité, se retrouvant presque entre le marteau et l’enclume. Cette réalité a été mise en lumière par un responsable d’une ONG locale de développement revenu tout récemment de la zone. Sur le plan sécuritaire, il est alarmant de constater que les habitants se trouvent à la merci des rebelles, mais également des groupes armés Wazalendo qui imposent leur loi selon les zones qu’ils contrôlent. Cette instabilité permanente plonge la communauté dans un climat d’incertitude et de peur quotidienne.
En parallèle, sur le plan économique, la situation n’est pas plus favorable. Une tendance à la baisse des prix des produits vivriers locaux est observée, tandis que les produits manufacturés affichent une augmentation significative de leurs tarifs. Cette disparité économique accentue les difficultés auxquelles la population locale est confrontée, impactant directement leur pouvoir d’achat et leur qualité de vie.
Par ailleurs, le ministre des Finances a récemment rendu compte de l’exécution du budget pour l’exercice 2023. Les chiffres présentés dévoilent que le budget a été exécuté à hauteur d’environ 92% en recettes et plus de 96% en dépenses. Il est important de noter que les institutions et les rémunérations ont englouti plus de 70% du budget, avec des dépassements dépassant largement les 150%. Cette gestion financière soulève des questions quant à l’efficacité de la répartition des ressources et à la transparence dans leur utilisation.
En parallèle, une rencontre entre la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), les déclarants en douane et les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Ituri a eu lieu récemment. Les discussions portant sur les enjeux douaniers et les défis auxquels sont confrontés les acteurs du commerce transfrontalier ont sans doute permis de dégager des pistes de réflexion pour renforcer la collaboration et améliorer les procédures.
À Kindu, un protocole d’accord a été signé entre les compagnies pétrolières opérant dans la région et le gouvernement provincial. Cet accord vise à régir le paiement des taxes et des redevances, créant ainsi un cadre plus stable et transparent pour les activités économiques du secteur pétrolier dans la province.
Enfin, dans une volonté de transparence et de communication, le directeur général de SAEMAPE a été invité à s’exprimer sur les enjeux actuels et les perspectives de développement de la société. Son intervention a sûrement apporté des éclaircissements sur les actions en cours et les projets futurs de l’entreprise.
En somme, la situation actuelle dans le Nord-Kivu, notamment dans le territoire de Maisisi, souligne les multiples défis auxquels la population locale est confrontée, que ce soit sur le plan sécuritaire, économique ou financier. Il est essentiel de mettre en place des mesures concertées et efficaces pour améliorer les conditions de vie des habitants et favoriser un développement durable et inclusif dans la région.