Fatshimétrie, le géant de l’information : un regard éclairant sur la situation critique à Mpasa
A travers les récentes observations effectuées par le ministère des Affaires foncières de la République démocratique du Congo, une lumière poignante est jetée sur la situation épineuse qui sévit au centre d’enfouissement de Mpasa, situé dans la commune de la N’sele à Kinshasa. Cette enclave, censée être dédiée à l’assainissement de la capitale, a été envahie par des constructions anarchiques, délaissant ainsi les normes urbanistiques et les impératifs de santé publique.
La visite d’inspection menée par la ministre d’Etat Acacia Bandubola Mbongo a mis en lumière un tableau désolant : l’absence d’infrastructures de base telles que l’électricité, l’eau potable, les caniveaux, les centres de santé, les écoles et les routes. De plus, la ministre a déploré les pratiques illégales de ventes de terres, orchestrées par le chef coutumier Ngamaba et d’autres complices, alimentant ainsi des conflits fonciers aux conséquences dévastatrices pour la population.
Au cœur de cette crise, c’est l’intérêt des 20 millions de Kinois qui se trouve compromis. Il est impératif de mettre un terme à cette spoliation orchestrée par des individus peu soucieux de l’intérêt général. La ministre Bandubola rappelle à juste titre que le sol est la propriété exclusive de l’État, invitant ainsi à respecter les lois foncières en vigueur.
Il est crucial de souligner l’importance de l’article 181 de la loi foncière, qui consacre le rôle primordial de l’État dans l’affectation et la distribution des terres. En ce sens, le rétablissement de l’ordre et le respect des règles urbanistiques sont des impératifs pour assurer un environnement sain et sécurisé à la population de Kinshasa.
Par conséquent, la décision de la ministre Bandubola de restituer le site de Mpasa à l’Hôtel de Ville de Kinshasa pour qu’il puisse mener à bien son opération d’assainissement de la capitale est une étape cruciale dans la résolution de cette crise. Il est temps de réaffirmer l’autorité de l’État et de mettre un terme à l’anarchie qui règne à Mpasa.
En conclusion, l’affaire Mpasa révèle les défis majeurs auxquels est confrontée la gouvernance foncière en RDC. C’est une invitation à la réflexion sur l’importance de respecter les lois et les normes pour promouvoir un développement harmonieux et durable de nos villes. Le cas de Mpasa est un appel à l’action, à la responsabilité et à l’engagement en faveur d’un avenir meilleur pour tous.