L’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) a été le théâtre de discussions animées lors de la récente plénière présidée par Vital Kamerhe. Au cœur des débats, la question de la composition du budget 2025, qui a soulevé une vive polémique avec l’alignement de 513 députés au lieu des 500 habituels.
Le Président de l’Assemblée a apporté des éclaircissements sur cette situation, mettant en avant la présence de présidents honoraires parmi les députés. Il a également mentionné un précédent litige impliquant des députés invalidés par la Cour constitutionnelle, contraints de voir leurs droits rétablis suite à une décision de l’Union interparlementaire africaine. Ces éléments ont donc conduit à l’augmentation du nombre de députés bénéficiaires du budget 2025.
Par ailleurs, la plénière a également abordé la 84e prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Les députés ont exprimé leur lassitude face à ces prolongations répétées, exigeant une évaluation préalable avant toute nouvelle prorogation. Ils souhaitent la présence des gouverneurs militaires lors de cette évaluation, dans le but d’obtenir des informations concrètes sur l’efficacité de cette mesure sécuritaire.
Ces échanges au sein de l’Assemblée nationale mettent en lumière les enjeux politiques et sécuritaires auxquels fait face la RDC. Les débats autour du budget 2025 et de la prorogation de l’état de siège reflètent la complexité des défis à relever pour garantir la stabilité et le développement du pays.
En fin de compte, il est essentiel que ces discussions aboutissent à des décisions éclairées et concertées, afin de répondre de manière adéquate aux besoins et aux attentes de la population congolaise. Le rôle des institutions politiques, telles que l’Assemblée nationale, est primordial pour assurer une gouvernance transparente et efficace, permettant ainsi de construire un avenir meilleur pour tous les citoyens de la RDC.