Fatshimetrie, 23 octobre 2024 – La dynamique réunion du Programme intégré de réduction de la déforestation et de la dégradation (PIREDD/Équateur) a débuté avec éclat dans la ville de Mbandaka, située au cœur de la province de l’Equateur, en République démocratique du Congo. Sous les auspices de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) et avec un financement supplémentaire de 6 millions de dollars US, cet événement marque non seulement le début d’une nouvelle phase mais aussi l’engagement renouvelé envers la protection de l’environnement et la promotion du développement durable.
Henri-Paul Eloma, délégué de la FAO, a souligné l’importance de cette rencontre en affirmant que les objectifs de la nouvelle phase incluent la consolidation des acquis précédents, l’installation des comités locaux de développement, l’élaboration d’un plan simple d’aménagement du territoire et la mise en place de plantations. Il a également mis en avant la nécessité d’améliorer les chaînes de valeur pour garantir des impacts positifs durables.
Le vice-gouverneur de la province de l’Equateur, Thomas Boyenge, a exprimé sa satisfaction quant à l’élargissement du programme à d’autres territoires locaux, tout en soulignant quelques recommandations essentielles pour cette nouvelle phase. Il a insisté sur la participation active de la province, la révision des structures organisationnelles existantes et la nécessité d’impliquer les communautés dans les activités de gestion et d’exploitation conformément au plan d’aménagement du territoire.
Teddy Ntendayi, représentant du Secrétaire général à l’Environnement, a salué la présence des participants et leur engagement en faveur du PIREDD/Équateur. Il a souligné l’importance de cette collaboration pour lutter contre la déforestation et la dégradation environnementale dans la province, tout en remerciant les différentes sources de financement telles que la Central African Forest Initiative (CAFI), le Fonds mondial REDD, le WWF, ainsi que les coopérations suédoise et norvégienne.
Cette phase complémentaire du PIREDD/Équateur s’inscrit dans un contexte mondial d’urgence climatique et de nécessité de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En rassemblant des acteurs clés du développement durable, elle offre une occasion unique de concilier conservation de l’environnement, promotion de l’économie locale et amélioration des conditions de vie des communautés.
En conclusion, cette réunion marque un pas significatif vers la réalisation des objectifs de développement durable en République démocratique du Congo, en renforçant les efforts de lutte contre la déforestation et la dégradation, tout en ouvrant la voie à une collaboration internationale pour un avenir plus durable et équitable.
*Cet article a été rédigé par [Ton nom], journaliste pour Fatshimetrie.*