Fatshimetrie, 23 octobre 2024 – La visite du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, dans la région de la Tshopo visait principalement à s’assurer que les victimes de la guerre des six jours à Kisangani ont bien reçu leur indemnisation. Le ministre d’État de la Justice, Constant Mutamba, a souligné lors d’une réunion que la venue du chef de l’État avait pour objectif de garantir que les personnes affectées par ces événements douloureux avaient été justement compensées.
Dans un discours empreint de compassion et d’engagement, le ministre Mutamba a tenu à rassurer les victimes présentes, affirmant que le processus d’indemnisation avait été mené à terme de manière satisfaisante. Il a souligné le fait que, en tant que ministre de la Justice et garde des sceaux, il se tenait aux côtés des victimes, ayant lui-même été impacté par les conflits passés à Kisangani. Sa nomination en tant que ministre de la Justice de toute la République symbolise un profond engagement envers la justice et la réparation des victimes.
Les paroles de Constant Mutamba ont résonné comme un message d’espoir pour les survivants de ces événements tragiques, assurant qu’ils recevraient les sommes qui leur sont dues. Il a également annoncé que la Rawbank, désormais, débuterait les paiements d’indemnisation directement sur place, à la coordination de Frivao, simplifiant ainsi le processus pour les bénéficiaires.
L’efficacité et la transparence du comité de coordination intérimaire, dirigé par Chançard Bolukola, ont été saluées par les victimes, démontrant un respect des normes et une approche équitable dans l’indemnisation individuelle et collective. Les témoignages des survivants ont souligné l’importance de cette démarche qui reconnaît enfin leur souffrance et leur droit à la réparation.
En conclusion, la visite du Président de la République et les actions entreprises par le ministre de la Justice témoignent d’une volonté politique forte de réparer les injustices du passé et d’assurer un avenir plus juste pour les victimes de la guerre à Kisangani. Le chemin vers la guérison et la réconciliation est long, mais chaque pas vers la reconnaissance et la réparation est un pas essentiel vers la construction d’une société plus juste et équitable pour tous.