*Effondrement du pont sur la rivière Futshumu : Un drame aux conséquences dramatiques pour le Sankuru*
La province du Sankuru est actuellement secouée par un événement d’une gravité sans précédent : l’effondrement du pont jeté sur la rivière Futshumu, causant ainsi l’interruption du trafic entre le territoire de Lodja et le secteur de Bena-Dibele. Les habitants de la région se retrouvent désormais coupés de cet axe vital, mettant à mal l’économie locale et la mobilité des personnes.
D’après les dires du chef de secteur de Lukfungu, en territoire de Kole, cet effondrement serait dû au non-respect des limites de charge par les conducteurs de gros véhicules, combiné à la vétusté de la structure. Un seul camion surchargé aurait été suffisant pour causer la rupture de cet ouvrage indispensable à la circulation des biens et des personnes.
La situation est si critique que les habitants se retrouvent démunis, sans aucun moyen de traverser la rivière autre qu’une pirogue. Cette alternative, bien que coûteuse pour les usagers, est devenue la seule option pour assurer une certaine continuité des échanges entre les différentes localités touchées par cette catastrophe.
Face à cet enjeu majeur pour la région, les appels se multiplient en direction du gouvernement central pour une intervention rapide et nécessaire à la réhabilitation du pont Futshumu. En effet, la route Lodja-Dibele est l’unique voie nationale reliant plusieurs territoires et son interruption a des répercussions directes sur l’économie locale, mettant en péril la stabilité financière des habitants de la région.
Il est désormais temps que les autorités prennent la mesure de cet incident et agissent promptement pour rétablir la circulation sur cet axe essentiel, garantissant ainsi le développement et la prospérité des populations du Sankuru. Dans un contexte où la connectivité des territoires est un enjeu crucial pour favoriser les échanges et le développement socio-économique, la réparation de cet ouvrage s’avère être une priorité absolue pour assurer la continuité des activités dans la région.
En fin de compte, l’effondrement du pont sur la rivière Futshumu au Sankuru ne doit pas être perçu comme une fatalité, mais comme un appel à l’action et à la solidarité envers une communauté impactée par cette tragédie. Il est temps d’agir et de redonner espoir à une population qui se retrouve actuellement isolée, en attente d’une solution concrète pour surmonter cette crise inattendue.