Le monde a été secoué par la nouvelle de la mort du leader du Hamas, Yahya Sinwar, et les réactions se sont multipliées. L’Ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran, a exprimé sa tristesse face à cette perte dans un communiqué partagé sur son compte officiel X samedi dernier.
Khamenei a qualifié la mort de Sinwar de « douloureuse » pour le « Front de Résistance » – faisant référence à un réseau de proxies régionaux soutenus par l’Iran, dont le Hamas – mais a promis que le mouvement se poursuivrait.
Le Front « n’a pas arrêté sa progression suite aux martyres de figures éminentes », a-t-il déclaré, faisant référence aux précédents leaders du Hamas tués par Israël au fil des ans. « De même, il ne vacillera pas non plus avec le martyre de Sinwar. »
Dans son message, adressé aux nations musulmanes et à « la jeunesse courageuse de la région », Khamenei a salué Sinwar pour avoir consacré sa vie à la lutte contre Israël et a affirmé que « tout ce qui est moins que le martyre aurait été un destin indigne » pour le leader du Hamas.
Sinwar, considéré par Israël comme le principal architecte de l’attaque meurtrière du 7 octobre qui a déclenché la guerre à Gaza, a été tué par les forces israéliennes lors d’une patrouille terrestre de routine à Rafah, ont déclaré des responsables israéliens. Le Hamas a confirmé sa mort.
Cette tragédie soulève une fois de plus les tensions au Moyen-Orient et met en lumière les enjeux complexes qui influencent les relations entre les différents acteurs de la région. La mort de Yahya Sinwar marque une étape importante, mais le combat pour la reconnaissance et la justice reste au cœur des préoccupations des partisans de la cause palestinienne.