La grève du syndicat des travailleurs de la santé de NAFDAC : un appel à l’équité et à la transparence

La grève du syndicat des Travaileurs de la Santé de NAFDAC au Nigéria : une mobilisation légitime pour l’équité et la transparence

La grève en cours du syndicat des Travaileurs de la Santé de NAFDAC, au Nigéria, soulève des questions cruciales sur l’équité et la transparence au sein de l’agence. Dans une démarche courageuse, le syndicat a décidé de poursuivre son mouvement de grève jusqu’à ce que ses revendications légitimes soient satisfaites. Cette affirmation intransigeante du droit des travailleurs à une reconnaissance juste de leur travail met en lumière des problèmes profondément enracinés au sein de l’organisation.

L’une des principales revendications du syndicat porte sur la révision des examens de promotion de 2024, mettant en lumière des allégations selon lesquelles une majorité de membres du personnel n’ont pas été promus en raison d’un prétendu « quota de postes vacants » provenant du ministère de la Fonction publique, même s’ils étaient tous qualifiés pour être promus. Cette situation, si elle est avérée, remet en question les mécanismes de promotion en place et soulève des inquiétudes légitimes quant à l’équité et à l’objectivité des processus de promotion.

De plus, le non-paiement de certaines arriérés statutaires et autres avantages à certains membres du personnel embauchés par l’agence en 2022 est un autre point de discorde majeur. Le non-respect des accords conclus entre les syndicats, le gouvernement et la direction de NAFDAC en 2022 concernant les conditions de travail des employés est également une source de préoccupation. Les retards dans l’approbation des indemnités et des conditions de service convenues contribuent à un climat d’insatisfaction et de mécontentement parmi le personnel.

L’absence de réponses adéquates de la direction de NAFDAC aux préoccupations soulevées par le syndicat souligne un manque de dialogue constructif et de transparence au sein de l’organisation. Les allégations selon lesquelles les examens de promotion de 2024 n’ont pas été conduits de manière équitable et que des candidats qualifiés ont été ignorés au profit de recrutements externes soulèvent des questions sur l’intégrité et l’impartialité des processus de gestion des ressources humaines de l’agence.

Enfin, la déclaration de la Directrice générale de NAFDAC, Prof. Mojisola Adeyeye, selon laquelle l’agence respecte les règles en matière de paiement des arriérés et des estacades, est en contradiction avec les revendications du syndicat. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour résoudre ces différends et garantir la justice et l’équité pour tous les travailleurs de la santé de NAFDAC.

En conclusion, la grève du syndicat des Travaileurs de la Santé de NAFDAC met en lumière des problèmes sérieux de gouvernance interne et de respect des droits des travailleurs au sein de l’agence. Les revendications légitimes du syndicat appellent à une réforme en profondeur des pratiques de gestion des ressources humaines de l’agence pour garantir l’équité, la transparence et le respect des droits des travailleurs. Il est temps que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour parvenir à une résolution pacifique et durable de ce conflit.