La question de la sécurité alimentaire est devenue un enjeu majeur au Nigeria, soulignant la nécessité d’investissements stratégiques dans le secteur agricole. Peter Obi, candidat présidentiel du Parti du travail pour les élections de 2023, a récemment mis en avant ce défi crucial qui nécessite une approche délibérée pour garantir la souveraineté alimentaire du pays.
Dans un communiqué relayé par son porte-parole, M. Ibrahim Umar, Peter Obi a alerté sur l’urgence d’une action concertée pour faire face à la crise alimentaire qui prévaut actuellement. Les récentes données de la Banque mondiale ont mis en lumière l’ampleur de cette problématique, comparant la situation au Nigeria à celle de pays en guerre tels que le Yémen.
Obi a souligné que le pays fait face à une augmentation significative du nombre de personnes confrontées à des pénuries alimentaires aiguës et à des épidémies de faim, mettant en évidence la nécessité d’une transition vers une économie agricole plus axée sur la production. Selon lui, le passage d’une économie de consommation à une économie de production demeure la stratégie la plus efficace pour lutter contre l’insécurité alimentaire.
Le leader du Parti du travail a insisté sur l’immense potentiel agricole du Nigeria, avec des terres non cultivées étendues dans le Nord du pays et une importante population à nourrir. Il a souligné l’importance d’investir massivement dans ce secteur pour exploiter pleinement ces ressources inexploitées.
Évoquant le contraste entre le Nigeria et des pays comme les Pays-Bas, qui exportent annuellement plus de 100 milliards de dollars de produits agricoles, Obi a appelé à une réforme profonde de l’agriculture nigériane. Il a mis en lumière le besoin crucial d’améliorer la sécurité des agriculteurs pour leur permettre de retourner travailler dans les champs, ainsi que d’adopter des méthodes de culture modernes et mécanisées.
En conclusion, Peter Obi a souligné la possibilité pour le Nigeria de devenir un pays prospère et autosuffisant sur le plan alimentaire. Toutefois, il a souligné que cela nécessiterait un engagement ferme en faveur de l’agriculture et des réformes structurelles pour surmonter les défis actuels et garantir un avenir alimentaire durable pour le pays.