« Depuis le début de la rentrée scolaire en septembre dernier en République Démocratique du Congo, un mouvement de grève des enseignants perturbe le système éducatif congolais. Cette situation, qui perdure depuis plusieurs semaines, a provoqué une vague d’inquiétude parmi les élèves et leurs familles, privés de cours et de stabilité éducative.
Dans la ville de Matadi, des centaines d’élèves issus de diverses écoles publiques ont décidé de manifester leur mécontentement en organisant un sit-in devant le gouvernorat du Kongo Central. Parmi les établissements représentés figuraient le Lycée Vuvu Kieto et l’Institut Londe et Ramazani, témoignant ainsi de l’impact de cette grève sur l’ensemble de la communauté scolaire.
Face à cette mobilisation des élèves, le vice-gouverneur de la province, Prospère Ntela, a accepté de les recevoir pour entendre leurs revendications. Les jeunes manifestants ont ainsi exprimé leur désir urgent de reprendre les cours et ont appelé à une intervention rapide des autorités pour résoudre ce conflit qui les prive de leur droit fondamental à l’éducation.
Lors de la dernière réunion du conseil des ministres, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a évoqué la situation préoccupante des appels à la grève dans certaines provinces du pays. Malgré un début de rentrée scolaire relativement calme, marqué par un accord entre le gouvernement et l’intersyndicale des enseignants, ces mouvements contestataires persistent et menacent la stabilité du système éducatif.
Face à cette crise, la Première ministre a exhorté la ministre de l’Éducation nationale et de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, à faire preuve d’écoute et de dialogue pour trouver une issue à ces revendications légitimes. Il est crucial que les intérêts des élèves et leur droit à l’éducation soient placés au cœur des préoccupations des autorités et des enseignants en grève.
En fin de compte, il est essentiel que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et sincère pour garantir un retour rapide à la normale dans les établissements scolaires congolais. L’éducation est un pilier essentiel du développement d’un pays, et il est impératif de préserver ce droit fondamental pour les générations futures. »