Sauver l’année scolaire au Nord-Kivu : L’appel urgent de la société civile

**Sauver l’année scolaire au Nord-Kivu : Le cri d’alarme de la société civile**

La scène se répète inlassablement chaque année au Nord-Kivu : la rentrée scolaire est perturbée par des grèves des enseignants du secteur public. Depuis près de vingt ans, cette situation récurrente impacte l’éducation des écoliers des écoles publiques de la région. Face à cette crise, la société civile, force vive de la région, lance un appel pressant aux autorités pour trouver des solutions concrètes et sauver l’année scolaire en péril.

Dans un communiqué récemment publié, la société civile du Nord-Kivu exhorte le Parlement à agir en urgence en réduisant de 50 % le train de vie des institutions afin de financer les salaires des enseignants en grève. Un cri du cœur motivé par la volonté de sortir de l’impasse actuelle et de garantir aux élèves un enseignement de qualité. Selon John Banyene, président de cette structure citoyenne, il est grand temps que le Gouvernement prenne des mesures concrètes pour mettre fin à ces grèves récurrentes et rétablir la stabilité dans le secteur de l’éducation.

Les revendications des enseignants, légitimes et urgentes, doivent être prises en compte par les autorités afin de garantir l’avenir éducatif des élèves du Nord-Kivu. Il est impératif de trouver un consensus et d’œuvrer pour un dialogue social constructif afin de sortir de cette impasse qui hypothèque l’éducation des générations futures. La société civile, par son engagement citoyen, appelle à une prise de responsabilité collective pour préserver l’intérêt supérieur de la nation et assurer un avenir meilleur pour tous.

À travers cet appel à l’action, la société civile du Nord-Kivu interpelle les autorités nationales sur l’urgence de la situation et l’impérieuse nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour sauver l’éducation publique. Il est temps de privilégier l’éducation, de valoriser le métier d’enseignant et de garantir un environnement propice à l’épanouissement intellectuel des élèves. Car c’est en investissant dans l’éducation que l’on construit l’avenir d’une nation et que l’on assure le développement durable et harmonieux de la société.

En conclusion, la crise éducative qui sévit au Nord-Kivu ne peut plus être ignorée. Il est temps d’agir, de trouver des solutions durables et de placer l’éducation au cœur des priorités nationales. La société civile, par sa mobilisation et son engagement, rappelle à tous l’importance cruciale de sauver l’année scolaire et de garantir un avenir radieux pour les élèves du Nord-Kivu. Il est grand temps d’écouter ce cri d’alarme et d’agir avec détermination et courage pour un avenir meilleur pour tous.