Sanctions contre la Fédération libyenne de football pour mauvais traitements infligés à l’équipe nationale nigériane : appel à la responsabilité

Sanctions de la CAF contre la Fédération libyenne de football pour mauvais traitements infligés à l’équipe nationale nigériane

Le récent incident impliquant les mauvais traitements infligés à l’équipe nationale nigériane de football par la Fédération libyenne de football lors de son match de qualification pour la CAN 2025 a suscité l’indignation et des appels à l’action. Le traitement inhumain que les Super Eagles ont enduré pendant leur séjour en Libye est inacceptable et mérite de graves conséquences.

L’ancien premier vice-président de l’Association de football de l’État d’Edo, Dcn Darlington Okpebholo-Ray, a demandé à juste titre des sanctions de la Confédération africaine de football (CAF) contre la Fédération libyenne de football (LFF) pour son rôle dans cet épisode honteux. Retenir en otage le contingent nigérian, y compris les joueurs et les officiels, pendant plus de 18 heures et tenter de faire dérailler leur préparation pour le match constitue une violation flagrante des principes d’équité et de sportivité.

Les actions de la Fédération libyenne de football ne font pas seulement mauvaise impression de sa propre organisation, mais ternissent également l’image du football africain dans son ensemble. Le Nigeria et la Libye, deux nations importantes du continent africain, devraient donner l’exemple de l’unité et du respect, sur le terrain comme en dehors. Le mépris flagrant pour le bien-être et la dignité de l’équipe visiteuse est une tache sur l’esprit sportif qui devrait définir les compétitions internationales.

L’appel du diacre Okpebholo-Ray à la CAF pour qu’elle prenne des mesures décisives en sanctionnant la Fédération libyenne de football est non seulement justifié mais nécessaire pour maintenir l’intégrité du jeu. Accorder les trois points au Nigeria en conséquence des actions de la Libye enverrait un message fort selon lequel un tel comportement ne sera pas toléré dans le football africain. De plus, suspendre la Libye des compétitions internationales pendant une période prolongée servirait de dissuasion pour les autres nations qui envisageraient une mauvaise conduite similaire.

L’annulation du match a été une étape positive dans la reconnaissance de la gravité de la situation, mais elle ne doit pas être la fin de l’affaire. La CAF doit donner suite aux sanctions et démontrer que le respect, l’équité et l’esprit sportif sont des valeurs non négociables dans le football africain. En prenant des mesures fermes, la CAF peut s’assurer que de tels incidents ne se reproduisent pas et que le football reste une force unificatrice sur le continent.

Il faut féliciter la Fédération nigériane de football (NFF) pour sa réponse rapide en déposant des plaintes auprès de la CAF et en s’engageant dans des efforts diplomatiques pour résoudre le problème. Les efforts de collaboration des responsables gouvernementaux, des administrateurs sportifs et des acteurs du football au Nigeria et en Libye sont louables et soulignent le pouvoir de l’action collective pour défendre les principes du jeu.

En conclusion, les mauvais traitements infligés à l’équipe nationale nigériane par la Fédération libyenne de football sont une tache sur le football africain qui doit être traitée avec sérieux et déterminationLa CAF a la responsabilité de faire respecter les règles et de veiller à ce que de tels incidents ne portent pas atteinte aux valeurs d’unité, de respect et de fair-play qui sont au cœur du football africain. Il est temps d’agir rapidement et de manière décisive pour préserver l’intégrité du football africain et préserver l’esprit sportif pour les générations à venir.