Fatshimetrie
Le mécontentement gronde au sein de l’espace Grande Orientale en ce mois d’octobre 2024, suite à une décision controversée de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. En effet, les leaders politiques et communautaires de cette région expriment leur indignation après la validation des animateurs des Commissions permanentes de la chambre basse du Parlement, une validation qui a omis de désigner un élu de la Grande Orientale à la tête d’une des dix Commissions.
Pour ces élus, cette omission est perçue comme une « haute trahison et une injustice flagrante », déclenchant ainsi un vent de révolte au sein de la classe politique locale. La grogne monte et les représentants des provinces du Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri et Tshopo menacent de boycotter les futures séances plénières de l’Assemblée nationale tant que cette décision ne sera pas corrigée.
Il est clair que la conférence des présidents de l’Assemblée nationale s’est attirée les foudres des élus de la Grande Orientale en ne prenant pas en compte leur représentativité lors de la désignation des animateurs des Commissions permanentes. Cette exclusion est perçue comme une erreur matérielle qu’il est impératif de rectifier pour rétablir l’équilibre et la justice au sein de l’instance législative.
Face à cette contestation légitime, les élus de la Grande Orientale lancent un appel fort à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, les exhortant à reconsidérer leur décision avant l’installation définitive des nouveaux animateurs des Commissions permanentes. Il est crucial que les représentants de toutes les régions de la République démocratique du Congo puissent être justement représentés au sein des organes de décision, dans le respect des principes démocratiques et de l’équité.
En conclusion, la situation qui prévaut à l’Assemblée nationale en ce mois d’octobre 2024 souligne l’importance cruciale de la représentativité régionale et de la justice dans la désignation des animateurs des Commissions permanentes. Il est plus que jamais primordial que chaque région du pays se sente équitablement et fièrement représentée au sein des instances décisionnelles, afin de garantir un fonctionnement démocratique et inclusif de notre système politique.