Fatshimetrie, 14 octobre 2024 – La reconnaissance et la promotion des droits des personnes vivant avec un handicap demeurent des enjeux majeurs dans la société congolaise. C’est dans cette optique qu’un atelier de formation a été organisé par le Réseau provincial des personnes vivant avec handicap pour le développement (REPROPHAD) à Kananga, capitale du Kasaï Central.
Lors de cet événement, le coordonnateur provincial du REPROPHAD, David Lumbala, a souligné l’importance d’outiller les membres de la société civile œuvrant pour la défense des droits des personnes handicapées. Il a mis en avant les lacunes constatées chez certains acteurs, les empêchant d’accomplir pleinement leur mission.
L’atelier visait à familiariser les participants avec le rôle de la société civile et à leur fournir les bases nécessaires pour agir en tant qu’acteurs engagés. Grâce à une approche interactive et participative, les membres du REPROPHAD ont pu acquérir les connaissances essentielles pour gérer efficacement leurs structures et œuvrer dans le respect des valeurs démocratiques et citoyennes.
David Lumbala a souligné l’importance de la sensibilisation et de l’engagement citoyen pour renforcer la participation des personnes handicapées dans la vie sociale et politique. Il a rappelé les difficultés auxquelles sont confrontés ces individus dans la province du Kasaï Central, justifiant ainsi la création du REPROPHAD et ses actions de sensibilisation.
L’implication des délégués de la province de Lomami témoigne de la volonté de soutenir et d’accompagner les initiatives en faveur des personnes vivant avec un handicap. En multipliant les séances de sensibilisation et en renforçant la présence des personnes handicapées dans la société civile, le REPROPHAD contribue à une plus grande inclusivité et à une meilleure représentativité de cette population vulnérable.
En conclusion, cet atelier de formation a permis de mettre en lumière les défis et les enjeux importants liés à la promotion des droits des personnes handicapées en République démocratique du Congo. Il témoigne de la volonté d’action et d’engagement des acteurs de la société civile pour construire une société plus juste et solidaire, où chacun, quels que soient ses capacités, peut pleinement participer et s’épanouir.