« Fatshimetrie – Vers une meilleure régulation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti en RDC »
Dans le paysage économique de la République Démocratique du Congo, l’instauration et l’ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (Smig) se posent comme des enjeux cruciaux pour la protection des travailleurs et la rentabilité des entreprises. Lors d’une récente réunion de la commission tripartite dédiée à ce sujet, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale, Ephrahim Akwakwa, a exhorté les participants à répondre aux attentes légitimes des travailleurs tout en favorisant une meilleure rentabilité des entreprises de toutes natures.
Le Smig, véritable pilier du programme gouvernemental visant la création d’emplois et la protection du pouvoir d’achat des ménages congolais, se doit d’être ajusté de manière à concilier les besoins des travailleurs et les impératifs économiques des entreprises. Dans une perspective de paix sociale et de promotion du travail décent, il est essentiel que les ajustements du Smig prennent en compte les réalités économiques et sociales du pays.
La question du réajustement du Smig est d’autant plus prégnante dans des secteurs clés de l’économie congolaise, tels que le commerce, les transports routiers et la transformation des marchandises. Il apparaît donc nécessaire que la commission tripartite examine attentivement les paramètres d’ajustement du Smig afin de consolider la paix sociale au sein des entreprises et établissements de tout bord.
Parmi les objectifs affichés par le gouvernement figure la mise en œuvre de mesures d’atténuation pour stabiliser le cadre macroéconomique et réduire le coût de la vie, ainsi que l’augmentation des revenus des travailleurs du secteur public et privé. Ces initiatives, loin d’être seulement des préoccupations économiques, sont des gages de prospérité sociale et de justice économique pour l’ensemble de la population congolaise.
En prenant en considération les besoins essentiels des travailleurs et en promouvant une répartition équitable des richesses, le réajustement du Smig contribuera à renforcer la cohésion sociale et à favoriser le développement durable de la RDC. La tenue prochaine du Conseil national du travail s’annonce comme une opportunité de concrétiser ces engagements et de poser les bases d’une régulation plus juste et plus équitable du marché du travail dans le pays.
En conclusion, la question du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti en RDC dépasse largement les considérations économiques pour toucher au cœur des enjeux sociaux et sociétaux du pays. En œuvrant pour une meilleure régulation du Smig, les acteurs économiques et sociaux de la RDC posent les fondations d’un travail décent et d’une prospérité partagée pour tous les citoyens congolais. »