Fatshimetrie
Au cours des derniers mois, l’épidémie de mpox en Afrique a pris une ampleur inquiétante, avec plus de 1 100 décès enregistrés dans toute la région, selon l’agence de santé de l’Union africaine. L’épidémie semble échapper à tout contrôle, mettant en péril la santé et la sécurité de milliers de personnes à travers le continent.
Avec 42 000 cas enregistrés depuis le début de l’année, le Centre africain de lutte contre les maladies (Africa CDC) a signalé une propagation alarmante de cette maladie, avec des cas signalés pour la première fois en Zambie et au Zimbabwe. À ce jour, le mpox a été officiellement signalé dans 18 pays africains en 2021, mettant en évidence la gravité de la situation.
Le directeur de l’Africa CDC, Jean Kaseya, a exprimé sa profonde préoccupation lors d’un point presse en ligne, soulignant que le mpox était en train de devenir incontrôlable si des mesures immédiates n’étaient pas prises. Les décès liés à cette maladie continuent d’augmenter, mettant en lumière l’urgence de la situation.
La République démocratique du Congo reste l’épicentre de l’épidémie, avec le plus grand nombre de décès enregistrés. Le pays a récemment lancé une campagne de vaccination pour tenter de contenir la propagation du virus. Cependant, Kaseya a souligné que de nouveaux cas étaient signalés chaque semaine à travers le continent, soulignant la nécessité d’une action concertée et immédiate.
C’est dans ce contexte d’urgence que l’Africa CDC en appelle une fois de plus à ses partenaires internationaux pour intensifier leur soutien financier et logistique. Des fonds ont été promis pour lutter contre l’épidémie de mpox, mais il est impératif que ces engagements se concrétisent rapidement pour endiguer la maladie.
Le mpox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale transmise à l’homme par des animaux infectés, mais pouvant également se propager entre humains par contact étroit. Les symptômes incluent de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées ressemblant à des furoncles, avec un risque de mort élevé pour les patients.
Face à cette crise sanitaire en Afrique, il est crucial que les autorités nationales et internationales unissent leurs efforts pour lutter contre l’épidémie de mpox et protéger la vie et la santé de millions de personnes à travers le continent. L’heure est à l’action concertée et à la solidarité pour endiguer cette menace et prévenir de nouvelles pertes tragiques.