L’université de Calabar (UniCal) est actuellement au cœur d’une affaire qui a secoué la communauté académique. En effet, l’un de ses enseignants, Joseph Akpan, a été suspendu pour des actes répréhensibles liés à des modifications de résultats d’examens.
Selon les informations communiquées par la Vice-chancelière de l’institution, Pr. Florence Obi, Joseph Akpan aurait altéré 235 copies de résultats d’examens en utilisant sa position privilégiée de chef de département de Pharmacologie. Les modifications auraient principalement concerné les scores des étudiants dans le cours d’Introduction à la Pharmacologie Antimicrobienne Générale (PHM 311).
En tant que chef de département, Joseph Akpan aurait manipulé les scores de 235 copies sur les 242 qui étaient sous sa responsabilité. De plus, il aurait attribué des notes à deux étudiants qui n’avaient pas participé aux examens. Seuls cinq copies auraient été authentiquement notées sans modification.
Face aux accusations, Joseph Akpan aurait reconnu les faits devant le Comité des Actes de Malhonnêteté aux Examens du Sénat de l’université. Il aurait avoué avoir gonflé les notes des étudiants du cours PHM 311 afin de protéger l’image du département, une justification jugée absurde et inacceptable par la direction de l’université.
Par conséquent, la direction de l’université a décidé de suspendre Joseph Akpan de ses fonctions de chef de département et de coordinateur du PHM 311, à compter du 8 octobre 2024. Ses responsabilités officielles seront réattribuées à d’autres enseignants qualifiés du département, et il lui a été ordonné de s’éloigner de l’université sauf convocation des comités pertinents.
Cette affaire soulève des questions importantes sur l’intégrité et l’éthique académique, mettant en lumière l’importance de garantir la transparence et l’équité dans l’enseignement supérieur. Il est essentiel que de telles pratiques soient vigoureusement condamnées pour préserver la crédibilité et la réputation des institutions universitaires.