Fatshimetrie, 1 octobre 2024. Dans le territoire de Kalehe, au nord de Bukavu en République démocratique du Congo, une situation alarmante nécessite une action urgente pour assurer la sécurité des habitants. Delphin Birimbi, président de la société civile locale, a récemment émis un plaidoyer en faveur du renforcement des mesures de sécurité dans la région, face à une recrudescence inquiétante des cas de meurtres et d’assassinats.
Au cours des deux derniers mois, août et septembre 2024, le territoire de Kalehe a été le théâtre d’au moins 13 meurtres et assassinats, un bilan particulièrement préoccupant qui a semé la terreur parmi la population locale. Parmi ces tragédies, on déplore notamment l’assassinat de Jacques Chinyakura, un jeune garçon tué par un présumé muzalendo à Chambombo, ainsi que le meurtre d’un défenseur des droits de l’homme à Kalonge.
Face à cette escalade de la violence, Delphin Birimbi en appelle au gouvernement provincial pour renforcer la sécurité dans la région et soutenir la justice militaire dans l’organisation d’audiences foraines. Il insiste sur la nécessité d’appréhender les auteurs de ces crimes odieux, de les traduire en justice, et de garantir des indemnisations pour les familles des victimes.
La population de Kalehe, vivant dans la peur constante, réclame légitimement des mesures concrètes pour garantir sa sécurité et restaurer un climat de confiance au sein de la communauté. Les autorités locales sont ainsi interpellées pour prendre des mesures rapides et efficaces afin de mettre un terme à cette vague de violence qui endeuille la région.
En conclusion, la situation à Kalehe est critique et nécessite une réaction immédiate. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes pour assurer la sécurité des habitants, restaurer la paix sociale et rendre justice aux victimes de ces actes barbares. Seule une action coordonnée et déterminée permettra de ramener la tranquillité et la stabilité dans cette région meurtrie par la violence.