Promiscuité et Vulnérabilité : La Crise Humanitaire aux Environs de Goma

Goma, 30 septembre 2024 (Fatshimetrie) – La situation humanitaire critique dans les camps de déplacés aux alentours de Goma, au Nord-Kivu, continue de susciter des préoccupations majeures. Lundi, une rencontre entre l’autorité provinciale et le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies chargé des affaires humanitaires a mis en lumière la question de la promiscuité et ses conséquences dévastatrices sur la santé et le bien-être des populations déplacées.

Bruno Le Marquis, lors de sa visite de terrain au Nord et Sud-Kivu, a souligné les défis liés à la promiscuité dans les sites des déplacés, notamment en ce qui concerne la propagation de la maladie Mpox. La proximité excessive des habitations dans les camps crée un environnement propice à la transmission de maladies infectieuses, mettant en danger la santé des personnes déjà vulnérables.

Outre les risques sanitaires, la promiscuité entraîne également des conséquences sociales graves, notamment l’augmentation des situations de précarité et même de recours à des stratégies de survie extrêmes telles que la prostitution. Les conditions de vie difficiles dans les camps poussent certains déplacés à des choix extrêmes pour assurer leur subsistance, exacerbant ainsi la vulnérabilité de ces populations déjà en détresse.

La visite de Bruno Le Marquis a mis en lumière la nécessité d’une action humanitaire renforcée pour répondre aux besoins pressants des déplacés. Malgré les efforts déployés par les organisations humanitaires, les ressources demeurent insuffisantes pour faire face à l’ampleur de la crise humanitaire qui sévit dans la région. Plus que jamais, une mobilisation collective et des mesures concrètes sont nécessaires pour garantir la dignité et la sécurité des populations déplacées.

En conclusion, la situation des déplacés autour de Goma met en évidence l’urgence d’une action concertée pour atténuer les effets dévastateurs de la promiscuité et répondre aux besoins essentiels des populations vulnérables. Il est impératif que les autorités locales, les acteurs humanitaires et la communauté internationale unissent leurs efforts pour apporter une réponse efficace à cette crise humanitaire qui perdure dans la région du Nord-Kivu.