Promiscuité et précarité : Urgence d’action humanitaire à Goma pour les populations déplacées

Dans la ville de Goma, au Nord-Kivu, la problématique de la promiscuité dans les lieux de déplacement des populations déplacées demeure une source de préoccupation majeure. Lors d’une réunion récente entre le gouverneur et Bruno Le Marquis, Représentant spécial-adjoint du Secrétaire général des Nations-Unies en charge des affaires humanitaires, cette question a été soulevée avec une grande importance.

Lors de cette rencontre, Bruno Le Marquis a exprimé ses inquiétudes concernant la promiscuité dans les camps des déplacés, mettant en avant le risque de propagation de maladies telles que la M-pox. La situation sanitaire précaire dans ces camps, due à la surpopulation et à la précarité des conditions de vie, est propice au développement de pratiques négatives telles que la prostitution, soulignant ainsi l’urgence d’une action coordonnée pour améliorer les conditions de vie de ces populations vulnérables.

Il est alarmant de constater que malgré les efforts déployés, l’aide humanitaire reste insuffisante pour répondre aux besoins fondamentaux de ces déplacés qui ont tout perdu et dépendent entièrement de cette assistance pour subvenir à leurs besoins essentiels. La situation soulève des questions cruciales sur la capacité des organisations humanitaires et des autorités locales à fournir une réponse adéquate face à une crise humanitaire prolongée et complexe.

Il est impératif de prendre des mesures concrètes pour garantir la dignité et la sécurité des populations déplacées, en mettant en place des programmes d’assistance adaptés, en renforçant la coordination entre les acteurs humanitaires et en sensibilisant sur les risques liés à la promiscuité et à la précarité dans les camps de déplacés.

En définitive, la situation des déplacés à Goma nécessite une mobilisation urgente et une action concertée pour assurer leur bien-être et leur protection, tout en abordant les enjeux complexes de la promiscuité et de la précarité. Il est temps d’agir de manière décisive pour prévenir les risques sanitaires et sociaux et garantir un avenir plus sûr et plus stable pour ces populations vulnérables.