**Femmes et lutte contre la corruption : une sensibilisation essentielle pour la justice en RDC**
La ville de Mbandaka, située dans la province de l’Equateur en République démocratique du Congo, se mobilise pour sensibiliser et former 50 femmes sur les frais de cautionnement liés à l’ordonnance de la liberté provisoire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ2), démontrant ainsi l’engagement des autorités locales à lutter contre la corruption dans le système judiciaire.
Taylor Lompoko Mpela, directeur provincial de l’Observatoire de surveillance de la corruption et de l’éthique professionnelle (Oscep) dans l’Equateur, a souligné l’importance d’améliorer les connaissances des citoyens sur les enjeux de la lutte contre la corruption, notamment en ce qui concerne les frais de cautionnement. Selon lui, la lutte contre la corruption doit commencer au sein des familles, des écoles et de la société pour garantir une justice équitable.
Cette sensibilisation vise à inciter la population, et en particulier les femmes, à s’engager activement dans la lutte contre la corruption, un fléau qui nuit gravement au fonctionnement de la justice et à l’intégrité de la société. Me Marval Basila, ministre provincial en charge de la Justice, a dressé un état des lieux de la corruption à Mbandaka et a encouragé les participants à faire de cette lutte une priorité.
Au cours de cette matinée d’échanges, les participantes ont été informées sur les différentes formes de corruption et les démarches à suivre en cas d’arrestation ou de détention. Cette formation, dispensée dans le cadre du Programme PARJ2, soutenu par l’Ong « RCN Justice démocratie » et l’Union européenne, a été saluée par les femmes présentes qui ont exprimé leur souhait de voir se multiplier de telles initiatives.
Il est indéniable que la sensibilisation et la formation des citoyens, en particulier des femmes, sont des étapes fondamentales pour lutter efficacement contre la corruption et promouvoir une justice transparente et équitable en République démocratique du Congo. Cette démarche contribue à renforcer la confiance des citoyens envers les institutions judiciaires et à promouvoir une culture de l’intégrité et de la responsabilité au sein de la société.
En conclusion, la lutte contre la corruption ne peut se faire sans l’implication active de tous les citoyens, et en particulier des femmes qui jouent un rôle essentiel dans la construction d’une société juste et équitable. Cette sensibilisation à Mbandaka représente un pas important dans la promotion de la transparence et de l’éthique dans le système judiciaire congolais, et doit servir d’exemple pour d’autres initiatives similaires à travers le pays.