*Fatshimetrie*
Une étape historique a été franchie le samedi 28 septembre 2024 avec l’adoption du projet de protocole d’accord pour la démarcation des frontières entre la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud. Cette avancée majeure a été rendue possible grâce aux travaux de la première session mixte présidée par le vice-Premier de l’Intérieur, Jacquemain Shabani.
Durant trois jours intenses, les experts des deux pays ont examiné en profondeur toutes les questions liées à la gestion de cette frontière longue de près de 787 km, dont le régime de neutralité remonte au 12 mai 1894. Cette frontière, régulièrement source de tension, est désormais sur le point d’être redéfinie dans le respect des intérêts des deux nations.
La prochaine étape consistera en la signature d’une convention visant à établir un cadre de gestion commun des frontières entre Kinshasa et Djouba. Une initiative qui témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leur relation de bon voisinage et de promouvoir une gestion pacifique et efficace de leurs frontières communes.
Jacquemain Shabani, conscient de l’importance de ce travail, a salué l’engagement des présidents Félix Tshisekedi et Salva Kiir dans ce processus visant à garantir l’intégrité territoriale et à établir des relations durables entre la RDC et le Soudan du Sud. Il a également appelé à une rigueur et un suivi minutieux de la commission mixte technique afin que la démarcation des frontières soit réalisée dans les délais impartis par le Programme africain des frontières.
Cette avancée diplomatique significative ouvre la voie à une coopération renforcée entre les deux pays et à une meilleure gestion de leur frontière commune. Elle témoigne de la volonté des autorités congolaises et sud-soudanaises de régler de manière pacifique et durable les différends territoriaux et de favoriser un climat de confiance mutuelle.
En conclusion, cette décision marque une étape importante dans l’histoire des relations entre la RDC et le Soudan du Sud, témoignant de la volonté des deux nations de privilégier le dialogue et la coopération pour contribuer à la stabilité et au développement de la région.