Fatshimetrie, une publication respectée captivant l’actualité, a récemment couvert la déclaration retentissante de l’Academic Staff Union of Universities (ASUU) concernant leur ultimatum envers le gouvernement fédéral. Les enseignants universitaires ont exprimé leur détermination à faire grève si le gouvernement ne répond pas à leurs revendications dans les 14 jours impartis.
Au cœur de cette déclaration, le coordinateur de la Zone ASUU de Calabar, le Comrade Happiness Uduk, a souligné que le gouvernement fédéral devrait être tenu pour responsable de la rupture de l’harmonie industrielle qui découlera de son indifférence envers leur situation. Le ton de l’annonce était empreint de frustration et de déception face à l’inaction persistante des autorités face aux demandes légitimes des universitaires.
« Notre syndicat retirera ses services et ne pourra être tenu pour responsable de la rupture de l’harmonie industrielle qui résultera de l’insensibilité, de l’insincérité, de l’indifférence et des tactiques dilatoires du gouvernement », a déclaré Comrade Happiness Uduk.
La Zone ASUU de Calabar a souligné le manque de progrès dans les négociations avec le gouvernement fédéral, malgré les multiples rencontres qui n’ont pas abouti à des solutions concrètes. Les enseignants ont exprimé leur désarroi face à un processus qui semble entravé par des obstacles bureaucratiques, des retards constants et un manque de volonté politique pour résoudre les problèmes en suspens depuis des années.
Dans un souci de transparence et de responsabilité, ASUU a clairement identifié dix points de divergence majeurs, dont la conclusion de la renégociation de l’accord FGN / ASUU de 2009 et l’implémentation de mémorandums d’entente non respectés par le gouvernement ces dernières années. L’absence de mise en œuvre concrète des accords conclus a eu des répercussions négatives sur le climat social dans les universités publiques, compromettant ainsi la qualité de l’enseignement supérieur au Nigeria.
Dans ce contexte de tensions croissantes, ASUU a accordé un ultimatum de 14 jours supplémentaires au gouvernement pour répondre favorablement à leurs revendications légitimes. Les membres du syndicat ont été appelés à rester unis et déterminés face à l’intransigeance des autorités, qui semblent préférer tergiverser plutôt que de trouver des solutions concrètes pour améliorer les conditions de travail des universitaires.
En conclusion, cette nouvelle escalade dans le conflit entre ASUU et le gouvernement fédéral souligne les défis persistants auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur au Nigeria. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir des conditions de travail dignes pour les enseignants universitaires et assurer la pérennité du système éducatif dans le pays.