Fatshimetrie, 30 septembre 2024 – Au cœur de la ville de Kisangani, la problématique de l’Institut supérieur technologique d’art et métiers (ISTAM) suscite des questions cruciales quant à ses locaux. En effet, la clôture de l’année académique 2023-2024 a été l’occasion pour Napoléon Bolamba, le directeur général de cet établissement, de soulever la nécessité pressante de doter l’ISTAM de locaux adéquats pour répondre aux normes requises par le ministère de tutelle.
Dans un plaidoyer vibrant, Bolamba a appelé les autorités politico-administratives, les ONG et toute personne de bonne volonté à soutenir la cause de l’ISTAM. Il a souligné l’importance d’avoir un corps professoral qualifié dans des domaines variés allant de la coupe et couture à l’électricité, en passant par la mécanique, l’électromécanique, la musique, l’aviation et bien d’autres disciplines.
Les partenariats conclus par l’ISTAM avec des instituts similaires à Kinshasa et Goma témoignent de sa volonté de s’inscrire dans une dynamique d’excellence et d’ouverture sur les compétences existantes. Par ailleurs, la cérémonie de clôture a été marquée par la remise des diplômes à six étudiants sur les 15 inscrits en première session, soulignant ainsi la rigueur et la qualité de l’enseignement dispensé par l’institution.
Le représentant du maire de Kisangani, Nathan Bafalula, a invité les lauréats à persévérer dans l’excellence et à mettre en pratique les connaissances acquises pour contribuer au développement du pays. Il a également exhorté l’ensemble des étudiants à être fiers de leur institution et à porter haut ses couleurs dans leurs futures réalisations professionnelles.
La demande formulée par l’ISTAM ne se limite pas à une simple quête de locaux, mais s’inscrit dans une vision plus large de formation et d’insertion professionnelle. En encourageant la coopération et en promouvant l’excellence académique, l’ISTAM s’engage à former une nouvelle génération de cadres compétents et engagés dans la construction d’un avenir meilleur pour la République démocratique du Congo.
En somme, l’ISTAM incarne l’espoir d’une éducation de qualité et d’une formation professionnelle adaptée aux besoins actuels du marché du travail. En soutenant cette institution, les autorités et la société dans son ensemble contribuent à l’émergence d’une jeunesse instruite, compétente et prête à relever les défis du XXIe siècle.