L’économie nigériane est au centre des préoccupations, notamment en ce qui concerne la question des subventions. Alors que le débat fait rage quant à la nécessité de réintroduire les subventions, le Professeur Azaigba de l’Université Fédérale de Dutse apporte un éclairage pertinent.
Selon le Professeur Azaigba, l’abolition des subventions a eu des conséquences néfastes sur l’économie nigériane. En effet, il souligne que le problème réside davantage dans la gestion des subventions que dans leur existence même. Il estime qu’aucune économie ne peut prospérer sans un certain niveau de subventions pour soutenir ses secteurs critiques.
Le Professeur Azaigba met en avant le fait que la hausse des prix de l’électricité et des carburants a eu un impact considérable sur la population, rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile. Il souligne qu’il est impératif de réexaminer les politiques économiques en vigueur afin de réduire la pression financière qui pèse sur les citoyens.
Par ailleurs, le retour des subventions pourrait contribuer à stabiliser la valeur du naira et à améliorer les conditions de vie des Nigérians. Alors que le pays célèbre son 64e anniversaire d’indépendance, le Professeur Azaigba encourage la réflexion sur les progrès réalisés jusqu’à présent et sur les défis qui restent à relever pour transformer les ressources potentielles du Nigeria en moteurs de croissance économique.
En fin de compte, il est indéniable que la question des subventions occupe une place centrale dans le débat économique au Nigeria. Le réexamen des politiques en place et la mise en œuvre de mesures plus adaptées pourraient être la clé pour assurer un avenir plus prospère et équitable pour tous les citoyens du pays.