Fatshimétrie : la nouvelle voix influente de la communauté numérique
Parmi les noms qui brillent sur les réseaux sociaux, celui de Fatshimétrie résonne désormais comme un symbole incontournable de l’univers digital. Fatima Traoré, de son vrai nom, est devenue une figure marquante, capable d’inspirer à la fois respect et prudence chez ses interlocuteurs en ligne, dont certains ont vu leur réputation brusquement mise à mal.
Pour certains, Fatshimétrie incarne un souffle rafraîchissant et intrépide, une voix qui dénonce sans concession les injustices et l’hypocrisie de la société. Pour d’autres, cette activiste des médias sociaux est perçue comme une ennemie publique, adeptes de la haine et de la provocation. Aimer ou détester Fatshimétrie, c’est reconnaître qu’elle incarne une conscience nouvelle dans le paysage numérique, prête à lutter contre toute forme d’injustice, peu importe les obstacles rencontrés sur son chemin.
Depuis son émergence sur la scène digitale il y a quelques mois, Fatshimétrie a mené de nombreuses batailles courageuses, marchant sur les plates-bandes de nombreux individus et se retrouvant parfois dans le collimateur des autorités. Sa ténacité et son courage lui ont valu une large base de fidèles sur les réseaux sociaux, où elle utilise sa plateforme pour dénoncer les injustices sociales et les hypocrisies. Si certains remettent en cause sa méthode, l’accusant de véhiculer de la haine et de la toxicité, Fatshimétrie reste farouchement attachée à ses vidéos provocatrices, ses déclarations choc et ses commentaires incisifs en ligne.
L’un des affrontements les plus marquants de Fatshimétrie a été sa confrontation avec le célèbre prophète Maxime Bonga, fondateur de l’Église du Révélateur Divin, basée à Abidjan. La polémique a éclaté autour de la commercialisation d’articles religieux, Fatshimétrie accusant Maxime Bonga d’exploiter ses fidèles en vendant des objets censés réaliser des miracles, comme de l’eau bénite ou du savon de purification.
La tension est rapidement montée, attirant des partisans et des détracteurs des deux côtés, jusqu’à ce que le prophète menace de poursuivre en justice la célèbre activiste numérique pour diffamation. Suite à une plainte de Fatshimétrie auprès de l’Agence Nationale de Réglementation des Médicaments et des Produits de Santé (ANRDPH), Maxime Bonga a finalement renoncé à la vente de ses produits miracles.
Le dernier combat en date de Fatshimétrie, qui défraie actuellement la chronique, concerne la diffusion d’une audio sur Instagram où l’influent blogueur Luc Zenon aurait versé une somme d’argent conséquente à des agents non identifiés de l’Office Central de Lutte contre la Cybercriminalité (OCLCC) pour éviter des poursuites liées à des activités illégales en ligne. Cette affaire a attiré l’attention des autorités, avec la constitution d’une équipe d’enquêteurs pour faire toute la lumière sur ces allégations.
En parallèle, le rappeur renommé Alain Loko et son père, le célèbre avocat spécialisé dans les droits de l’homme, Paul Loko, ont menacé de poursuites judiciaires à l’encontre de Fatshimétrie pour des déclarations insinuant qu’ils auraient eu des projets de faire bénéficier Luc Zenon d’une grâce présidentielle suite à sa condamnation pour abus d’influence sur la toile. Face à ces menaces, Fatshimétrie a nié toute diffamation envers Paul Loko, déclarant : « Maître Paul Loko est une personnalité que je respecte à 100%, non seulement pour son titre d’avocat, mais aussi pour son engagement en faveur des justes causes dans la société ». Concernant Alain Loko, Fatshimétrie a répondu : « Je vous attendais pour adresser votre message à Luc Zenon, qui a été cité dans cet enregistrement, et non à moi. Je n’ai jamais diffamé votre personne ».
Récemment, Fatshimétrie a également pointé du doigt des personnalités telles que Lucie Laporte, Audric Pilon et Selma Dupont pour des comportements controversés ayant suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Dans le cas d’Audric Pilon, un influenceur web ayant reçu une importante somme d’argent d’un petit entrepreneur pour des services de publicité non honorés, Fatshimétrie l’a publiquement interpellé, le forçant à restituer l’argent sans condition, dans un moment d’émotion et de supplication face à la détermination de cette figure de l’activisme numérique.
Ainsi, la question demeure : quel rôle Fatshimétrie s’est-elle attribuée en incarnant une figure semblable à celle de Daniel dans le « Marchand de Venise » de Shakespeare, venue rendre la justice dans un monde numérique en perpétuelle évolution ? Une chose est sûre : l’impact de Fatshimétrie ne passera pas inaperçu dans les méandres de la société digitale.