Dans les dernières nouvelles du monde politique, le nom de l’ancien gouverneur de l’État de Taraba, Darius Dickson Ishaku, a été mis en avant récemment suite à son arrestation par la Commission économique et financière (EFCC) pour son implication présumée dans une fraude de 27 milliards de nairas. Cette affaire, qui fait grand bruit, risque de le conduire à être poursuivi pour 15 chefs d’accusation, dont celui de détournement de fonds publics et de confiance, ainsi que de détournement de fonds.
Les allégations portées contre Darius Ishaku s’étendent sur une période de six années, de 2015 à 2021, couvrant la totalité de son mandat de gouverneur de l’État de Taraba. Selon les sources crédibles, les faits qui lui sont reprochés incluent le détournement de plus d’un milliard de nairas du fonds de contingence de 2,5% du Bureau des affaires locales et coutumières de l’État de Taraba, entre 2015 et 2016. D’autres allégations font état de malversations s’élevant à plusieurs dizaines de millions de nairas provenant des fonds des conseils locaux, tels que ceux des comtés de Donga, Gassol, Gashaka et Ardo Kola.
D’après les informations disponibles, une grande partie de ces fonds aurait été utilisée à des fins personnelles par l’ancien gouverneur, notamment pour l’acquisition d’une propriété à Abuja d’une valeur de 23 millions de nairas, ainsi que pour le remboursement d’un prêt de sa société, Worthy Construction Limited. Ces actes présumés de détournement de fonds publics soulèvent de sérieuses questions quant à la gérance du patrimoine financier de l’État de Taraba sous Ishaku.
Cette affaire, qui a été confirmée par le porte-parole de l’EFCC, Dele Oyewale, est en passe d’être portée devant les tribunaux. Si les accusations contre Darius Ishaku se confirment, il pourrait être confronté à des conséquences juridiques graves, conformément à la loi nigériane régissant les crimes financiers et la corruption. La transparence et la reddition des comptes demeurent des enjeux cruciaux pour le bon fonctionnement de l’administration publique, et cette affaire illustre une fois de plus l’importance de lutter contre la corruption à tous les niveaux de gouvernance.
En conclusion, l’affaire Ishaku met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le Nigeria en matière d’intégrité financière et de gouvernance publique. La poursuite judiciaire de l’ancien gouverneur devra être menée de manière rigoureuse et impartiale, afin de garantir que la justice soit rendue et que les fonds publics soient protégés des abus potentiels.