Dans un récent communiqué officiel de Fatshimétrie, il a été rapporté que plus de quatre-vingts agents en fin de contrat avec la société de gardiennage Magenya Sécurité à Kananga (Kasaï-Central) demandent instamment le règlement de leurs indemnités de départ. Cette situation délicate a été portée à l’attention du public lors d’une déclaration lue par un porte-parole des travailleurs, mettant en lumière le manque de réponse de l’employeur à leurs demandes répétées depuis le 1er mai 2024.
Les anciens employés de Magenya expriment leur frustration quant au silence persistant de la direction de l’entreprise malgré leurs multiples démarches pour obtenir satisfaction. Ils soulignent la nécessité de faire valoir leurs droits en conformité avec le contrat qui les liait à Magenya, ainsi qu’avec le code du travail en vigueur en République Démocratique du Congo. Face à cette impasse, ces agents en quête de justice sollicitent l’intervention des autorités nationales pour les soutenir dans leur démarche légitime.
Dans une tentative de clarifier la situation, le chef d’agence local de Magenya a déclaré à Radio Okapi qu’il n’était pas en mesure de répondre aux revendications des agents, précisant que le dossier avait été transmis à la hiérarchie de l’entreprise au siège social. Cette réponse laisse transparaître une certaine inertie de la part de l’employeur, ce qui renforce la détermination des travailleurs à obtenir gain de cause.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux travailleurs en RDC en matière de respect de leurs droits et de traitement équitable. Il est crucial que les autorités compétentes supervisent de près ce dossier pour garantir la protection des droits des travailleurs et assurer le respect des normes en matière d’indemnités de départ.
Dans un contexte économique et social déjà difficile, il est impératif que les travailleurs soient traités avec dignité et respect, et que leurs droits soient préservés. Il est essentiel que les entreprises assument leurs responsabilités envers leurs employés, notamment en ce qui concerne les clauses contractuelles et les obligations légales en matière de fin de contrat. La résolution de ce litige est non seulement une question de justice sociale, mais aussi une question de respect des principes fondamentaux du travail décent.