Les récentes données de l’UNICEF révèlent une progression alarmante des cas de mpox au Burundi parmi les jeunes âgés de 5 à 19 ans, représentant désormais 33 % des cas recensés. Alors que la nouvelle année scolaire bat son plein, écoles et parents tirent la sonnette d’alarme et prennent des mesures pour protéger les élèves.
Dans une école de l’ouest du Burundi, le personnel se mobilise pour assurer la sécurité des élèves et la leur. Le directeur de l’établissement « Les petits trésors » explique : « Lorsqu’ils se rangent devant le drapeau, ils doivent garder leurs distances pour éviter tout contact avec leurs amis. Et ils doivent se laver les mains. »
Au cours des dernières semaines, le pays a enregistré une hausse de plus de 40 % des cas de mpox. Des centaines de cas ont été signalés depuis juillet.
De l’autre côté de la frontière, la République démocratique du Congo voisine est également confrontée à une augmentation des cas de mpox. L’Organisation mondiale de la santé a récemment déclaré que les cas suspects en RDC représentent la majorité des près de 30 000 cas enregistrés en Afrique depuis le début de l’année.
En août, l’OMS a déclaré l’épidémie de la maladie dans certaines régions d’Afrique comme une urgence de santé publique. Au-delà de l’Afrique, quelques cas ont été confirmés dans des pays tels que la Suède et le Pakistan.
La situation actuelle soulève des inquiétudes quant à la propagation du mpox et met en lumière l’importance de mesures préventives telles que le respect des gestes barrières et l’hygiène des mains. Il est essentiel que les autorités sanitaires intensifient leurs actions pour endiguer la propagation de la maladie et sensibiliser la population à l’importance de protéger les plus jeunes, qui sont particulièrement exposés.
Le monde entier doit rester vigilant face à cette situation et travailler ensemble pour contenir la maladie et préserver la santé de tous.