L’économie nigériane est actuellement au cœur des préoccupations, avec des décisions majeures prises lors de la 297ème réunion du Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Nigéria, présidée par le gouverneur Olayemi Cardoso. Les mesures annoncées lors de cette réunion ont un impact significatif sur le pays et ses acteurs économiques.
Lors de cette réunion, le gouverneur Cardoso a annoncé une décision unanime du CPM de resserrer davantage la politique monétaire. Ils ont ainsi décidé d’augmenter le taux directeur, le MPR, à 27,25%. Cette augmentation de 8,5% vise à réguler l’inflation et à stabiliser l’économie dans un contexte économique complexe.
En outre, le CPM a décidé d’augmenter le Ratio de Réserve Obligatoire (RRO) des Banques commerciales de 500 points de base, le portant à 50% contre 45% précédemment. Cette mesure vise à renforcer la stabilité financière et à encourager les banques à maintenir des réserves suffisantes pour faire face à d’éventuelles fluctuations économiques.
La décision de maintenir la marge asymétrique autour du MPR à plus 500 et moins 100 points de base montre la volonté du CPM de conserver une certaine flexibilité tout en prenant des mesures décisives pour contrôler l’économie. De plus, l’augmentation du Ratio de Réserve Obligatoire des banques de dépôt est un signal fort envoyé aux acteurs du secteur financier pour encourager la prudence et la vigilance.
Le gouverneur Cardoso a également souligné la modération de l’inflation en glissement annuel en juillet et août, ainsi que la stabilité et la convergence du taux de change, issues de la politique monétaire rigoureuse de la Banque Centrale. Ces indicateurs positifs montrent que les mesures prises commencent à produire des effets bénéfiques pour l’économie.
En conclusion, les décisions prises lors de la réunion du CPM de la Banque Centrale du Nigéria démontrent l’engagement des autorités à maintenir la stabilité économique et financière du pays. Ces mesures visent à garantir une croissance soutenue et équilibrée, tout en protégeant l’économie des chocs externes. Les acteurs économiques doivent s’adapter à ce nouveau contexte et prendre les mesures nécessaires pour tirer parti des opportunités offertes par ces ajustements monétaires.