L’affaire Bola Tinubu et l’EFCC : Entre légalité, éthique et responsabilité gouvernementale

L’affaire impliquant le Président Bola Tinubu et l’Agence de lutte contre la corruption et les infractions financières (EFCC) suscite de vives réactions et soulève des questions sur la légalité et l’éthique des opérations en cours. Le National Progressives Hub, un groupe de soutien du parti All Progressives Congress, a récemment adressé une pétition au Président Tinubu pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’actions « non professionnelles, honteuses et contraires à l’éthique » de l’EFCC.

Dans leur déclaration, le coordinateur national du Hub, Hon. Bukkie Okangbe, a exprimé leur préoccupation quant à l’incident survenu lors de l’invasion manquée du pavillon du Gouverneur de l’État de Kogi à Asokoro, Abuja. L’EFCC avait tenté d’arrêter l’ancien gouverneur Yahaya Bello, qui s’était volontairement présenté à l’agence mais avait été renvoyé par ses fonctionnaires.

Le groupe a souligné que, bien que l’EFCC ait le devoir de remplir ses fonctions, cela doit être fait dans le respect de la loi et des droits des citoyens. L’incident a été qualifié de violent, non nécessaire et contraire à l’éthique, étant donné que l’ancien gouverneur s’était rendu de lui-même à l’agence pour coopération.

Il est regrettable de constater qu’une agence gouvernementale chargée de la lutte contre la corruption procède de manière discutable. Il est fondamental que les autorités agissent dans le respect de la légalité et des droits fondamentaux des individus.

Le National Progressives Hub a fait appel au Président Bola Tinubu pour intervenir et rappeler à l’ordre le directeur de l’EFCC afin de garantir que de telles situations ne se reproduisent plus à l’avenir.

Dans un contexte où les abus de pouvoir et les invasions abusives se multiplient, il est crucial que les dirigeants mettent en œuvre des réformes pour garantir que les institutions respectent les normes éthiques et légales. Le respect de l’état de droit et la préservation de la dignité des citoyens doivent être au cœur de toute action gouvernementale.

Il est temps que l’EFCC se concentre sur des enquêtes sérieuses et factuelles, écartant toute forme de procédure précipitée ou menée de manière non professionnelle. Le soutien et l’engagement envers une gouvernance transparente et respectueuse des droits de l’homme sont essentiels pour renforcer la confiance du public envers les institutions.

En conclusion, il est impératif que l’EFCC agisse avec responsabilité et intégrité pour garantir une justice équitable et une lutte contre la corruption efficace. Les abus de pouvoir et les violations des droits doivent être condamnés, et les autorités doivent veiller à ce que la primauté du droit soit respectée en toutes circonstances.