Dans l’actualité économique récente, la rumeur d’un accord d’investissement dans la région de Ras Banas a été démentie par le porte-parole du gouvernement égyptien, Mohamed el-Hamsany. Selon le site Al-Shorouk, lors de son intervention dans l’émission « Kol El Zawaia » sur ON E, il a souligné que l’État envisage de proposer 4 à 5 zones sur la côte de la mer Rouge, y compris Ras Banas, pour des investissements et des partenariats avec le secteur privé.
M. el-Hamsany a mis en avant la réussite de l’accord de Ras al-Hekma comme exemple de ce type d’investissement, soulignant que ces accords profitent à l’économie nationale en attirant des investissements directs étrangers et des ressources en dollars à travers des projets touristiques dans ces régions. Il a précisé que ces accords renforcent les partenariats et maximisent le rôle du secteur privé dans les investissements, ajoutant que « leurs avantages sont multiples, en plus des revenus que l’État en tire ».
Le porte-parole du gouvernement a conclu en disant que « ces zones sont proposées… et tout accord conclu sera annoncé en temps voulu ». Le gouvernement égyptien avait déjà entamé l’élaboration d’un plan directeur pour le développement de la région de Ras Banas sur la mer Rouge, dans le but de le présenter à des investisseurs locaux et étrangers.
Le ministre égyptien du Logement et des Communautés urbaines, Sherif Ismail, a confirmé que la région de Ras Banas bénéficie d’une situation géographique privilégiée, avec une vue imprenable sur la mer, et d’une proximité avec toutes les villes vitales. Cette région, située sur la côte de la mer Rouge, est décrite comme l’un des plus grands rassemblements de récifs coralliens vierges au monde, avec une flèche de sable qui en fait une péninsule s’étendant sur 50 kilomètres dans la mer Rouge.
Le développement de la région de Ras Banas représente un enjeu majeur pour l’économie égyptienne, avec la possibilité d’attirer davantage d’investissements internationaux, de renforcer le secteur du tourisme et de contribuer à la croissance économique du pays dans son ensemble. La préservation de l’environnement naturel exceptionnel de cette région devra également être au cœur des projets d’investissement pour garantir un développement durable et respectueux de l’écosystème marin.
En conclusion, l’investissement dans la région de Ras Banas ouvre de nouvelles perspectives économiques pour l’Égypte, tout en posant des défis en termes de préservation de l’environnement et d’intégration harmonieuse des projets dans le paysage naturel exceptionnel de cette zone. Le gouvernement devra veiller à concilier développement économique et protection de l’écosystème marin pour assurer un avenir durable et prospère pour cette région emblématique de la mer Rouge.