Le naufrage d’une baleinière sur la rivière Kwango : une tragédie qui a frappé de plein fouet les riverains et a laissé une nouvelle fois la communauté congolaise en deuil.
Lundi 16 septembre restera gravé dans les mémoires comme une journée sombre, marquée par le drame de cette baleinière qui a chaviré, laissant derrière elle un bilan des plus alarmants. Le vice-gouverneur de la province du Kwango a confirmé que le nombre de victimes s’est alourdi, passant de trois à six morts, tandis qu’une quarantaine de personnes demeurent portées disparues, plongeant familles et proches dans l’angoisse de l’attente et de l’incertitude.
Les témoignages des survivants indiquent que plus de 150 passagers s’étaient entassés à bord de la baleinière, partie de Tembo en direction de Kinshasa, leur voyage brutalement interrompu par la terrible collision avec le pont Kwango, un choc dévastateur qui a provoqué le naufrage de l’embarcation.
Les autorités se sont immédiatement mobilisées pour mener les opérations de recherche et de sauvetage, dans l’espoir de retrouver d’éventuels survivants et de récupérer les corps des disparus. Le vice-gouverneur a souligné l’importance de retrouver l’épave de la baleinière afin de procéder à de nouvelles fouilles et de s’assurer qu’aucun corps ne reste piégé à l’intérieur.
Cette tragédie rappelle cruellement que les naufrages sont malheureusement devenus monnaie courante dans la région du Grand Bandundu, mettant en lumière les dangers et les risques qui pèsent sur les moyens de transports fluviaux souvent vétustes et surchargés.
En août dernier, un autre drame avait secoué les esprits, avec le chavirement d’une baleinière sur la rivière Lukeni, entraînant la mort de plus de 100 personnes près du village Madjoko, dans la province de Maï-Ndombe. Une tragédie qui avait déjà ému et indigné l’opinion publique, attirant l’attention sur la nécessité de renforcer les mesures de sécurité et de contrôle pour éviter de tels drames à l’avenir.
Face à ces événements tragiques récurrents, il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour assurer la sécurité des voyageurs et améliorer les conditions de transport fluvial dans la région, afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. La sécurité des citoyens doit être une priorité absolue, et chaque mesure nécessaire doit être prise pour prévenir de nouveaux drames et protéger les vies des passagers qui empruntent les voies navigables du pays.
En attendant que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce nouveau naufrage et que les victimes puissent être pleinement honorées, l’heure est à la solidarité et au recueillement, envers les familles endeuillées et les survivants qui porteront en eux les séquelles de ce cruel destin. Que cette tragédie serve de tragique rappel des défis qui attendent les autorités et la société congolaise, pour que de tels événements ne se reproduisent plus et que la sécurité de tous soit garantie dans un pays où la sécurité des transports reste un enjeu vital.
Dans l’attente de réponses et d’actions concrètes, les cœurs se serrent et les esprits s’interrogent sur la destinée de ces victimes, emportées par les flots impitoyables de la rivière Kwango, leur voyage brisé par un instant fatal qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective du Congo et de ses habitants.