Au cœur de la République démocratique du Congo, dans la ville de Mbandaka, un important atelier d’information et de sensibilisation a réuni les parties prenantes locales pour discuter du processus de réforme de la Police nationale congolaise. Cet événement, qui s’est tenu du 17 au 18 septembre, a été l’occasion pour les participants de mieux comprendre le cadre légal et les enjeux de cette réforme cruciale pour le pays.
Sous la houlette du Commissaire provincial adjoint de la PNC Équateur, le Commissaire supérieur principal Guylain Nyembo, les différents intervenants ont souligné l’importance de clarifier et de démystifier le processus de réforme de la Police nationale congolaise, souvent méconnu ou mal interprété depuis sa mise en place en 2012. Cette initiative vise à éclairer les autorités gouvernementales, les responsables provinciaux de la PNC, la société civile, les médias et d’autres acteurs locaux sur les objectifs et les principes de cette réforme.
Le Chargé de Projet national du DECAF, Fulgence Mawisa Mukiele, a exposé les tenants et les aboutissants du Programme d’Appui à la Réforme de la Police (PARP III) mis en œuvre par le DECAF, soulignant l’importance stratégique de cette démarche pour garantir un meilleur fonctionnement de la Police nationale congolaise. De même, le Commissaire supérieur Johnny Siadi Matondo a abordé des thèmes clés tels que la Doctrine de la Police de Proximité et les règles essentielles du Commissariat de Police.
L’échange entre les intervenants et les participants a été riche et constructif, permettant à chacun de mieux appréhender les enjeux de la réforme en cours et les défis auxquels la Police nationale congolaise est confrontée. Avec la participation de 50 personnes, dont 13 femmes, cet atelier a offert une plateforme d’échanges et de réflexion essentielle pour l’avenir de la sécurité et de la gouvernance en République démocratique du Congo.
En conclusion, cet atelier d’information et de sensibilisation a permis de jeter un nouvel éclairage sur la réforme de la Police nationale congolaise et d’engager un dialogue constructif entre les différents acteurs impliqués dans ce processus. Il revêt une importance capitale pour renforcer la transparence, l’efficacité et la légitimité des forces de l’ordre en RDC, contribuant ainsi à promouvoir un environnement sécurisé et respectueux des droits de tous les citoyens.