La politique budgétaire est au cœur de l’actualité à Kinshasa, alors que le projet du budget 2025 a été déposé à l’Assemblée nationale par Judith Suminwa. Cette proposition budgétaire, chiffrée à 18 milliards USD, représente une augmentation notable par rapport à l’exercice précédent, témoignant des ambitions économiques et sociales du gouvernement en place.
La première ministre, dans ses déclarations, a souligné l’impact des chocs externes tels que les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, ainsi que les tensions internes. Malgré ces défis, le gouvernement affiche sa détermination à assurer la stabilité macroéconomique du pays et à répondre aux besoins croissants de la population.
Ce budget prévoit des investissements stratégiques dans le développement local, la stabilisation du taux de change, les infrastructures routières et fluviales, ainsi que la diversification de l’économie. L’objectif est clair : attirer plus d’investisseurs privés, améliorer le climat des affaires et garantir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les régions touchées par les conflits, tels que l’Est du pays.
Dans ce contexte, l’Association des consommateurs des produits vivriers recommande l’adoption d’une loi sur la protection des consommateurs pour faire face aux difficultés rencontrées au quotidien, comme la vie chère, les problèmes de transport, l’accès à l’eau et à l’électricité.
La rentrée parlementaire s’annonce donc riche en discussions et en enjeux, avec des décisions qui auront un impact majeur sur l’avenir du pays. Les attentes des Congolais sont fortes, et ils espèrent des engagements concrets de la part de leurs élus pour relever les défis actuels et construire un avenir meilleur pour tous.
En somme, ce projet de budget 2025 traduit la volonté du gouvernement de répondre aux besoins du pays, de stimuler le développement économique et social, tout en assurant la stabilité et la sécurité à l’échelle nationale. Reste à espérer que les actions suivront les paroles, et que les résultats bénéficieront à l’ensemble de la population congolaise.