Fatshimetrie : Session budgétaire cruciale à l’Assemblée nationale et au Sénat en septembre 2024
Le lundi 16 septembre a marqué le lancement de la session ordinaire de septembre à l’Assemblée nationale et au Sénat de la République démocratique du Congo. Au cœur de cette session, se trouve un enjeu de taille : le volet budgétaire. Lors d’une récente interview accordée à Radio Okapi, Jacques Djoli, rapporteur de la Chambre basse du Parlement, a souligné l’importance de cette période, qui verra l’examen de la loi des finances pour l’année 2025, de la loi rectificative pour l’exercice budgétaire 2024, et de la loi de reddition des comptes pour l’exercice 2024.
Il est à noter que les 21 groupes parlementaires ont déjà été constitués pour mener à bien les travaux de cette session capitale. L’un des points forts de cette période de débats et de décisions sera l’examen de la loi portant reddition des comptes, document qui est déjà sur la table des parlementaires. Les observations de la Cour des comptes seront passées en revue, et des mesures seront prises en cas d’écart ou de non-conformité.
Au-delà des aspects budgétaires, la question de la sécurité et de la paix occupe une place prépondérante tant pour les parlementaires que pour le chef de l’État. Il s’agit d’une priorité absolue, et des mesures concrètes seront prises pour renforcer ces domaines vitaux pour le développement du pays.
Cette session s’annonce ainsi comme un moment clé pour la RDC, où des décisions stratégiques seront prises pour orienter l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés, mais l’objectif est clair : veiller à ce que les choix budgétaires et les décisions politiques servent l’intérêt général et contribuent au développement économique et social du pays.
Cette session budgétaire revêt donc une importance particulière, et tous les acteurs impliqués sont mobilisés pour faire avancer les dossiers avec rigueur et efficacité. Les prochaines semaines seront donc décisives pour définir la trajectoire que prendra la République démocratique du Congo dans les mois à venir, et les citoyens sont en droit d’attendre des mesures concrètes et des choix éclairés de la part de leurs représentants.