Les Universités africaines sont devenues des acteurs primordiaux dans le développement durable du continent, offrant des solutions innovantes, formant une jeunesse dynamique et stimulant la recherche et l’innovation. Lors d’une récente réunion de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) à Bruxelles, l’accent a été mis sur l’importance de ces institutions comme moteur du progrès en Afrique.
Le Professeur Gilbert Kishiba Fitula, recteur de l’Université de Lubumbashi (UNILU) en République démocratique du Congo et Vice-président du conseil d’administration de l’AUF, a souligné le besoin d’une coopération transformatrice entre l’AUF et l’Union européenne pour promouvoir le développement durable et le dialogue interculturel en Afrique. Cette rencontre a également mis en lumière le projet du « Global Gateway » de l’Union européenne, offrant de nouvelles perspectives de partenariat entre les deux continents.
Promouvoir la recherche et l’innovation est un pilier essentiel de ce développement durable. Lors de ces discussions, les représentants des universités africaines ont partagé leurs expériences et écouté les propositions de l’UE, ouvrant la voie à des synergies et des financements conséquents en faveur de l’Afrique. L’AUF s’est positionnée comme acteur clé de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les pays francophones, visant à attirer davantage l’attention de l’Union européenne pour bénéficier de financements massifs.
Les échanges ont porté sur des thématiques cruciales telles que la mobilité étudiante, la transformation numérique, le renforcement des capacités en recherche et innovation, l’employabilité des jeunes et l’éducation des formateurs. L’objectif est de former des individus compétents et créatifs, capables de répondre aux besoins de la société et de stimuler l’économie locale, tout en favorisant le développement durable.
Lors de la table ronde dédiée à la recherche et à l’innovation, le professeur Gilbert Kishiba Fitula a mis en avant les réussites des chercheurs congolais dans la lutte contre des épidémies telles qu’Ebola et la variole du singe. Ces exemples démontrent le potentiel exceptionnel des chercheurs africains à relever les défis de santé publique et à contribuer au bien-être de la population.
En conclusion, les universités africaines jouent un rôle crucial dans la transformation socio-économique du continent, en formant une nouvelle génération de leaders et en encourageant la recherche et l’innovation. Grâce à des partenariats stratégiques et à des investissements ciblés, ces institutions sont en passe de devenir les fers de lance du développement durable en Afrique, créant ainsi un avenir prometteur pour la jeunesse africaine.