Manifestation pour la dignité : Stop aux viols à la prison centrale de Makala, Lubumbashi

Manifestation contre les viols à la prison centrale de Makala, Lubumbashi

Lors d’une journée qui restera gravée dans les mémoires, les femmes de Lubumbashi, soutenues par diverses organisations et des hommes engagés, se sont mobilisés pour réclamer justice en faveur des femmes détenues à la prison centrale de Makala. Leur cri retentissant, exigeant une tolérance zéro envers les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, résonne comme un appel à l’action et à la solidarité.

Leur déclaration poignante, lue avec force par la députée provinciale Joelle Mukasa, faisait écho à la souffrance des victimes de viols massifs survenus lors d’émeutes au sein de la prison de Makala. Le récit glaçant de ces actes ignobles, de femmes brisées par la violence et d’une vie volée, réveille notre conscience collective et nous rappelle l’urgence de mettre fin à l’impunité.

Les survivantes de ces atrocités méritent bien plus que des paroles de solidarité. Elles ont besoin d’un soutien psycho-social solide, d’une protection renforcée et d’une justice prompte et équitable. Nous ne devons pas rester passifs face à de telles abominations, mais nous devons nous mobiliser pour exiger des mesures concrètes et des sanctions sévères contre les auteurs de ces crimes odieux.

L’initiative de collecte en faveur des victimes, lancée par la vice-présidente de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga, est un premier pas vers la réparation et la réhabilitation des survivantes. Cette démarche témoigne de la solidarité et de l’empathie de la société envers les plus vulnérables parmi nous.

En projetant cette lutte pour la justice au niveau national, la délégation qui se rendra à Kinshasa pour remettre son mémorandum à la ministre du Genre porte l’espoir d’un changement systémique. En plaidant pour une prise de conscience collective et des actions concrètes, ces femmes et hommes engagés tracent la voie vers un avenir plus juste et plus sûr pour toutes et tous.

Les prévenus capturés après les violences survenues à la prison centrale de Makala, poursuivis pour des actes de viol et d’incendie volontaire, doivent être traduits en justice et recevoir des peines exemplaires. La société congolaise ne peut tolérer de tels actes de barbarie et doit se dresser contre toute forme de violence, en particulier celles visant les femmes et les jeunes filles.

En conclusion, la manifestation contre les viols à la prison centrale de Makala est bien plus qu’un simple rassemblement. C’est un acte de résistance et de solidarité, un cri de douleur et d’espoir pour un avenir meilleur. Chacun de nous, en tant que membres de cette société, a le devoir de soutenir cette cause et de lutter pour un Congo où la dignité et les droits de chacun sont respectés et protégés.