En cette journée marquante du 13 septembre 2024, Moïse Katumbi, figure importante de l’opposition congolaise et président d’Ensemble pour la République, a brisé le silence face à un événement tragique survenu dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu. En effet, un élève a été cruellement tué par un individu présumé être un membre des Muzalendu, suscitant l’indignation et la colère du leader politique.
Décrivant cet acte comme un « crime abominable », Moïse Katumbi a dénoncé avec véhémence la défaillance de l’État congolais. Il a exprimé sa profonde tristesse face à la mort tragique de cet enfant, dont l’unique arme était un cartable rempli de cahiers et de rêves d’apprentissage. Cette perte cruelle symbolise l’horreur de voir la vie d’un jeune aspirant simplement à devenir un homme être fauchée de manière aussi brutale.
L’écolier défunt était un étudiant en 7ᵉ année à l’Institut Mugara, situé à Kanyaruchinya, et sa disparition a entraîné une réaction émotionnelle intense au sein de la population locale. Les habitants ont réclamé justice, refusant de rester passifs face à une injustice aussi inacceptable. Ils ont dénoncé ces actes barbares qui violent non seulement la vie de cet enfant, mais aussi les valeurs élémentaires de respect de la vie et de protection des citoyens que l’État se doit de garantir.
Cette tragédie rappelle de manière poignante la nécessité pour les autorités congolaises de renforcer la sécurité des citoyens, en particulier des plus vulnérables tels que les jeunes enfants qui aspirent à un avenir meilleur. Moïse Katumbi, par sa réaction ferme et déterminée, met en lumière l’urgence de mettre fin à l’impunité et de garantir que de tels crimes odieux ne restent pas impunis.
En conclusion, face à cette manifestation de violence insensée, il est impératif que la société congolaise se mobilise pour exiger des mesures concrètes visant à assurer la sécurité et la protection de tous ses membres. L’appel de Moïse Katumbi à la justice et à la responsabilité du gouvernement résonne comme un cri de solidarité envers la victime et comme un appel à l’action collective pour prévenir de futures tragédies de cette nature.