Fatshimetrie, 09 septembre 2024 – La grève des enseignants du Nord-Kivu en République démocratique du Congo continue de peser sur le système éducatif de la région. Après une assemblée générale tenue à Goma, les enseignants ont décidé de maintenir leur mouvement de grève jusqu’à ce que le gouvernement réponde à leurs revendications.
La radicalisation du mouvement indique clairement la détermination des enseignants à obtenir satisfaction. Reagan Intumbi, président du Syndicat national des enseignants des écoles primaires (SYNEEPP) au Nord-Kivu, a souligné que malgré les promesses faites lors des assises de Bibwa, les enseignants n’ont pas reçu les paiements promis. En conséquence, ils refusent de reprendre le travail tant que leurs demandes ne seront pas satisfaites.
Les enseignants du Nord-Kivu réclament notamment le paiement des primes de la gratuité pour les mois de juillet et août 2024, ainsi que la majoration promise de 100 000 Francs congolais. Les gestionnaires d’écoles qui tentent de forcer les enseignants à reprendre les cours ont été mis en garde et doivent prendre en compte les revendications légitimes des professionnels de l’éducation.
Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par de nombreux enseignants en RDC, qui œuvrent au quotidien pour transmettre le savoir malgré des conditions parfois précaires. La grève des enseignants du Nord-Kivu souligne l’importance de valoriser et de respecter le travail de ces acteurs essentiels de l’éducation.
Il est nécessaire que le gouvernement réagisse rapidement et trouve des solutions durables pour répondre aux préoccupations légitimes des enseignants. La qualité de l’éducation est un enjeu majeur pour le développement de la RDC, et il est crucial d’investir dans le bien-être des enseignants pour garantir un enseignement de qualité pour tous les élèves.
En conclusion, la grève des enseignants du Nord-Kivu met en lumière les défis auxquels le système éducatif de la région est confronté. Il est impératif que les autorités agissent avec diligence pour résoudre cette crise et garantir un avenir meilleur pour l’éducation en RDC.