L’affaire des produits frauduleux associés à Christ Mercyland Deliverance Ministry, basé dans l’État du Delta, a suscité des préoccupations et une mise en garde de la part de l’Agence nationale de l’Administration et du Contrôle des Aliments et des Médicaments (NAFDAC). Cette alerte met en lumière des produits tels que le Miracle Water, le Miracle Soap et le parfum Father Smelled Perfume, dont les allégations de guérison et de miracles ont été démenties par l’organisme de réglementation.
L’accusation émane du lanceur d’alerte Martins Vincent Otse, connu sous le nom de VeryDarkMan, après avoir déclaré que ces produits n’étaient pas approuvés par la NAFDAC. Le fondateur et grand prophète de la CMDM, Jeremiah Omoto Fufeyin, a exprimé de manière audacieuse les pouvoirs miraculeux de ces produits, prétendant qu’ils étaient enregistrés auprès de la NAFDAC.
Cependant, les enquêtes menées par la NAFDAC ont révélé l’illégalité de ces affirmations. Des visites furtives ont été effectuées au ministère pour vérifier la production, mais les responsables ont nié l’existence des produits incriminés, indiquant qu’ils n’étaient associés qu’au logo et à l’adresse. Malgré les preuves d’achat, la coopération a été refusée, condamnant ainsi la crédibilité de leurs déclarations.
Face à ces démentis, des actions réglementaires sont en cours pour enquêter sur le lieu de production et procéder à des analyses en laboratoire. La non-coopération des responsables du ministère a retardé la progression de l’enquête, mais la NAFDAC reste résolue à assurer la sécurité et l’intégrité des produits mis sur le marché.
Cette affaire soulève des questions graves quant à la protection des consommateurs et à la véracité des allégations de guérison et de produits miraculeux. La confiance du public est mise à l’épreuve, les avertissements de la NAFDAC soulignant l’importance de la vigilance et de la connaissance des produits consommés. Il est impératif de s’assurer que les produits de consommation répondent aux normes de sécurité et de qualité établies par les organismes de réglementation compétents.
En conclusion, cette affaire met en lumière l’importance de la diligence raisonnable lors de l’achat de produits controversés, et souligne la responsabilité des organismes de réglementation à garantir la protection des consommateurs contre les produits frauduleux et non conformes.