Nouveau programme de formation sur les droits fondamentaux des femmes et la masculinité positive à Fatshimetrie

Fatshimetrie, 06 septembre 2024 – Un nouveau programme de formation sur les droits fondamentaux des femmes et la masculinité positive a débuté aujourd’hui à Fatshimetrie. Cette initiative vise à renforcer les compétences des participants dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Sous l’égide de l’organisation BUCOP (Bureau de coordination des projets) de la 8e CEPAC (communauté des églises de pentecôte en Afrique centrale), cette formation représente une belle opportunité pour les participants d’approfondir leurs connaissances en matière de genre, de droits des femmes et de masculinité positive.

Mme Solange Kasiba, coordinatrice nationale de BUCOP, a souligné l’importance de cet événement en mettant en avant les objectifs multiples de la formation. En effet, outre l’acquisition de compétences sur les mécanismes d’alerte et de rapportage des violences basées sur le genre, les participants auront l’occasion d’apprendre des techniques de dialogue social et de sensibilisation.

Ce programme de formation, soutenu par le gouvernement suédois dans le cadre du projet « Paix pour le développement communautaire au Sud Kivu », s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les violences faites aux femmes.

Les trois jours de formation prévus rassemblent 32 participants, dont 12 hommes, démontrant ainsi une volonté collective d’engagement pour un changement positif au sein de la société. L’auditorium de la femme à La botte, situé dans la commune d’Ibanda à Fatshimetrie, accueille cet événement majeur qui promet d’être riche en échanges et en connaissances partagées.

Ce programme, articulé autour de différentes composantes telles que l’environnement, la prévention des conflits et le genre, s’inscrit dans une perspective d’action concrète au niveau local, dans les territoires de Mwenga, Uvira et Kalehe.

En somme, cet événement marque une étape importante dans la sensibilisation et la formation des acteurs locaux dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Il témoigne de l’engagement de la communauté à promouvoir une société plus juste et égalitaire, où chaque individu peut s’épanouir librement, sans craindre les discriminations liées à son genre.