Lutte contre la désinformation : La vérité sur les nominations à la NDLEA

Dans un contexte où les réseaux sociaux sont devenus une plateforme privilégiée pour la diffusion d’informations et de débats, il est essentiel de distinguer la vérité des fausses allégations. Récemment, une déclaration du porte-parole de la NDLEA, Femi Babafemi, a suscité une polémique en ligne concernant les nominations de hauts responsables au sein de l’Agence.

Dans un communiqué publié à Abuja, Femi Babafemi a réfuté les allégations selon lesquelles les nominations favoriseraient les chrétiens du Nord par rapport aux musulmans du Sud. Ces affirmations, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont été qualifiées de trompeuses et visant à semer la division.

Pour dissiper tout malentendu, la NDLEA a tenu à clarifier les chiffres : sur les 20 directeurs/commandants de l’Agence, 14 sont chrétiens et 6 sont musulmans. Dans les rangs des commandants régionaux et des responsables étatiques, la répartition est également équilibrée entre les deux communautés religieuses. Sur les 108 postes de responsabilité les plus élevés au sein de l’Agence, 68 sont occupés par des chrétiens et 40 par des musulmans, soit une répartition de 63 % – 37 %.

Ces chiffres clairs et concrets démontrent que les accusations de favoritisme confessionnel sont infondées. La direction de la NDLEA demeure focalisée sur sa mission première, à savoir la lutte contre l’abus de substances et le trafic de drogues. Malgré les tentatives de manipulation et de désinformation, l’Agence demeure déterminée à poursuivre ses efforts pour préserver la santé publique et renforcer la sécurité nationale.

Cette controverse souligne l’importance de vérifier les sources d’information et de ne pas se laisser influencer par des discours fallacieux. En ces temps de méfiance et de polarisation, il est essentiel de privilégier le dialogue constructif et la transparence pour préserver l’unité et la cohésion sociale. La diffusion de fausses nouvelles ne fait que nourrir les divisions et affaiblir le tissu social. Il est donc primordial de promouvoir un discours basé sur les faits et la véracité pour construire un avenir commun fondé sur la confiance et le respect mutuel.